A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 274 — X L '■ Thak'akaüh a Haroun er ïlechid (1) *' - . HIST.OIRE DE HAROUN ER RECHID * *‘ ilia iioun d-i zeman amzouarau Il existait un (homme) dans le temps antérieur d’agellid’ ism is Haroun er Rechid c'était un roi, le nom de lui Haroun er Rechid ad ’ . bab ellaman c'était le maître de la confiance (qu’on avait en lu i); tserouh’oun ettedjar fe r ihamourth is. avaient l'habitude d'ailler les négociants dans le pays de lui. ellan thlctha irgazen d’imeddoukal Isaf en Étaient trois hommes c’étaient des amis, ils achetaient ■ zenouzen . habituellement, ils vendaient habituellement. selan es thamd’int Haroun er Rechid <■ Ils entendirent parler de la ville de Haroun er Rechid. inna iasen iioun d'eg sen iiaou annerouK annaoui Dit à eux un parmi eux : Allons ! nous irons, nous porterons ezzith dis 'nezidjou 1 d'i thamd’int agi de l'huile, nous Ja vendrons dtans cette ville. oudjouen ezzith eddan thletha oussan Ils achetèrent de l’huile, ils marchèrent trois jours, (1} Cette histoire et les suivantes sont de celles que les -Ivabyles racontent lorsqu’ils sont réunisauxveillées. Le décousu des idées, l'absence de logique dans la construction des phrases et la simplicité plus que naïve du style, pourront faire juger du peu de-culture de la langue kabyle. Nous ae donnons ces documents que comme exercices. Les sujets, évidemment empruntés aux Arabes, offrent si peu d’intérêt, que nous nous dispenserons de les faire suivre de la traduction. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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