Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

avec confiance que j ’attends le jugement des personnes compétentes et exemptes de parti pris. I Contes kabyles Le kabyle n’est pas une langue écrite; il n’a point d’alphabet, ou si jamais il en eut un, l’époque s’en perd dans la nuit des temps. Depuis la conquête musulmane jusqu’à ce jour, les nom­ breuses populations qui, autour de nous, parlent le kabyle, ont constamment eu recours à l’idiome et à l’alphabet arabes, pour l’expression graphi­ que de leurs idées. C’est au ministère du taleb, du khodja ou du cadi (1) qu’elles s’adressent or- Alaux, directeur d’école kabyle, fils de mon collègue, M. Alaux, professeur de philosophie à l'École des Lettres; M*nc$ Malaval et Gorde, institutrices en Kabylie. Ces résul­ tats font honneur à ceux qui les ont obtenus et méritent d’être encouragés. Par la communication de la langue, plus que par tout autre moyen, on arrive facilement à gagner là confiance des gens et à leur rendre de réels services, aussi bien dans l’enseignement que dans les relations de chaque jour. L ’institution de la prime kabyle ou arabe est donc chose excellente à ce double point de vue. On ne peut qu’en souhaiter le maintien pour longtemps encore, même en faveur des maîtres et des maîtresses qui n’exercent pas dans les écoles indigènes. Tôt ou tard, ils trouveront l’occasion d’utiliser leurs connaissances, acquises d’ailleurs au prix de plusieurs années d’études patientes et pénibles. (lj Taleb, lettré ; khodja, secrétaire ; cadi, juge-notaire. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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