Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— IV — dinairement lorsqu’il s’agit d’écrire une lettre, rédiger un rapport, passer un acte judiciaire. Les contes, les fables, les légendes, les poésies, les récits historiques, sont habituellement con­ fiés à la mémoire des gens, qui se les trans­ mettent de bouche en bouche, par la tradition orale. C’est ainsi que j ’ai pu recueillir la plupart des matières contenues dans mon travail. Ces matières, j ’ai cherché à les varier autant qu’il m’a été possible de le faire. Il y a, en pre­ mier lieu, deux cents morceaux choisis, de source berbère ou étrangère, depuis la simple anecdote de quelques lignes jusqu’au récit de plusieurs pages. Les uns sont des contes dans le genre de ceux qui ont déjà été traduits par le Père Rivière (1). Ils ont pour héros des fées, des ogres, des derviches et des voleurs. Jeme propose d’en communiquer des extraits au Bulletin de correspondance africaine de l’École des Lettres, et d’’en donner ultérieurement une traduction complète dans un volume à part. D’autres mor­ ceaux ont été empruntés à la littérature arabe, particulièrement au Mostatref à Bidpay et aux Mille et une Nuits. L’imitation est évidente : il sera aisé de comparer les textes kabyles aux textes arabes ; ce sera l’occasion d’observations intéressantes sur les deux langues (2). Quelques (1) Contes populaires kabyles, (Paris, Ernest Leroux, édi­ teur.) — Ces contes ne sont pas accompagnés des textes originaux, qui n’ont pas encore paru, que je sache. (2) Voir mon Cours de litlèràture arabe. (Alger, A. Jour­ dan, éditeur.) http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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