Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

LXXX — pourrait être facilement confondu, en dépit de l’accent placé à sa droite. En français, le q est toujours accompagné d’un u ; mais il n’y a pas d’inconvénient à l’employer seul dans les mots kabyles ou arabes, en vue de simplifier l’ortho­ graphe. Le g, au contraire, n’est jamais séparé de Vu, à moins d’être suivi d’un a ou d’un o, car il a toujours le son dur, comme dans orgue. Sans cette précaution qui consiste à maintenir Vu devant un e ou un i, on serait constamment porté à le prononcer comme dans orge. Les deux lettres q et g ne sont pas toujours articulées d’une façon bien franche par les Kabyles, principalement à la fin des mots ; mais ce n’est là qu’un défaut de langue auquel on ne doit pas attacher une grande importance. Dans la transcription arabe, le g doit être représenté par un ^ qaf surmonté de trois points en forme de triangle (^J), et c’est assez logique. En effet, la plupart des indigènes de ce pays prononcent le Q comme un g, et disent : J —i goui dites, guelb cœur, j J guerba outre, etc. De plus, la permutation des lettres q et g n’est pas rare en kabyle, comme dans dheqqer jeter et dhegguer, qui a le même sens. La lettre s a toujours un son dur, même entre deux voyelles, comme dans poisson , maïs, ja­ mais comme dans poison, mais. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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