Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— LXXIX — L ï est surmonté d’un tréma quand il a la même valeur que dans les mots français ail, citrouille. Ex. : aï combien ! oud’aï juif, aqcr- rouï tête, qu’il faut prononcer comme s’ils étaient ainsi écrits : ail Je! (non ayi ^ ! ) , oud’ail je!3j ' , ' c i ' * (non oud’ayi ^ b j ) , aqerrouille M (non aqerrouyi De môme quand, suivi d’un ou, il doit être articulé séparément, sans former avec ou une syllabe diphtongue. Ex. : ïouen un, ïoueth une, ibïou fève, aserd’oun ïou mon mulet, qu’il faut prononcer i-ouen ( non iou-en i. / p c > c é 9 t jj- l), i-oueth (non iou-eth , ibi-ou & p 't c, ^ c / $ (non ib-iou 3 - ^ - 1 ), aserd’oun i-ou >j-~! /* ' t , * (non aserd’oun iou La lettre l n’est jamais mouillée comme en français dans les mots ail, gouvernail, houille, etc. L’m et Vn sont toujours sonnantes, et jamais nasales; elles se prononcent, à la fin des mots, comme si elles étaient suivies d’un e muet. Le q est ainsi représenté, plutôt que par un k’ comme dans la grammaire Hanoteau, pour qu’on le distingue du k ordinaire, avec lequel il http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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