Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— LXXVIII — CHAPITRE III Observations complémentaires Va a deux sons : P ub faible, comme dans argaz homme ; l’autre fort, comme dans aCâs beaucoup, suivant que la consonne qui l’accom­ pagne se prononce simplement ou avec exagé­ ration. Dans ce dernier cas, il pourra être marqué d’un accent circonflexe, pour ne pas être con­ fondu avec la lettre â ou a' ( ^ âin arabe). Le h a parfois la prononciation du v français : beaucoup de Kabyles prononcent avrid ’ chemin, thavoourth porte, etc., pour abrid’, thabbourth. Dans ce cas, le o pourra être représenté, en arabe, par un ^ fa souscrit de trois, points en forme de triangle (vj ) . Le ch se prononce toujours comme dans chat , jamais comme dans chœur. Vh est beaucoup plus faible que l’/i’ (avec ac­ cent); il se prononce de la poitrine, et d’une manière plus sensible que Vh aspiré dans ha­ meau, héros. . Les deux voyelles e, o, ont en kabyle, comme en arabe, un son sourd, et veulent être pronon­ cées rapidement, avec la bouche'presque fermée. Marquées d’un accent circonflexe, elles pré­ viennent que la consonne qui les accompagne doit être fortement articulée. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=