Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— LXV — teur — comme on voudra l’appeler — corres­ pondant directement avec le recteur, n’empêche- rait pas l’existence d’un ou de plusieurs collabo­ rateurs en sous-ordre pour toute l’Algérie. Car il est certain qu’une seule personne ne suffirait pas à la besogne, si bien douée qu’elle fût sous le rapport de la puissance du travail. On pourrait, par la même occasion, le charger d’inspecter l’en­ seignement de l’arabe dans les zaouias purement musulmanes, aussi bien que dans les lycées, collèges et écoles normales. Il faudrait, en tous cas, que l’inspecteur ou les inspecteurs en sous- ordre fussent pourvus du brevet de langue arabe ou kabyle; mais en revanche, ils seraient pris parmi les instituteurs les plus capables de rem­ plir ces fonctions, sans avoir besoin de justifier du certificat d’aptitude à l’inspection primaire. XXI Conclusion Mais, dira-t-on peut-être, vous demandez trop et même l’impossible. Je réponds : Ce n’est jamais trop pour une nécessité de premier ordre, dont dépend l’avenir de ce beap pays; et quant à Vim­ possible> il faut le supprimer de l’usage, comme Napoléon Ier a voulu le rayer du dictionnaire. D’ailleurs est-ce bien l’impossible que je pro­ pose? Il ne s’agirait pas de créer mille écoles en un jour, selon le vœu de M. Francisque Sarcey, mais d’en « ouvrir 50 à 100 nouvelles chaque v http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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