Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions
— X — assez vaste pour que chacun puisse y trouver place, donner un libre essor à son érudition ou à ses aptitudes spéciales. Les questions d’his toire, d’ethnologie, de science pure enfin, doivent être traitées par des personnes compétentes. Même je ne prétends pas aborder la philologie : je laisse ce soin à l’ardeur infatigable deM. René Basset, mon collègue de l’École des Lettres, dont je me plais à louer le mérite et le savoir. Ma tâche est plus humble : je désire simplement me consacrer à des travaux de vulgarisation ; je m’estimerai heureux si je puis dignement con tinuer l’œuvre commencée par M. le général Hanoteau, dont l’excellent Essai de grammaire kabyle nous a, le premier, ouvert la voie et ins piré le goût des études berbères. IV Poésies kabyles Mon ï’ecueil finit par quelques poésies , qui sont, pour la plupart, des chansons populaires débitées par des diseurs de profession, à l’occa sion de certaines fêtes de famille : naissances, circoncisions ou mariages. Les quatre dernières méritent d’être signalées : la première est une allégorie sur la famille des Bel-Guendouz (1) ; (1) Les Mokmnis, qui ont les premiers fomenté l’insur rection de 1871, se subdivisaient e.n deux branches : d’un côté, les Oulad-El-IIadj et les Bcl-Gwndouz ; de l’autre, les Oulad-Abd-Es-Selam et les Oulad-Bm-Abdallah. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues
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