Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CXXXII ouaïdh (!') thaïdh ouiiadh thiiadh oua d’ejfir (2) oua la oua la ouaïdh un autre, l’autre, une autre, l’autre, d’autres, les autres (maso.), d’autres, les autres (fém.), l’un après l’autre, ni l’Lin ni l’autre. Les pronoms ouaïdh, thaïdh, ouiiadh, thiiadh, sont quelquefois terminés en in ; ainsi : ouaïdh- nin, thaïdhnin, ouiiadhnin, thiiadhnin. Lorsque le pronom français autre est employé adjectivement, il se traduit par le mot ennidhen, invariable et placé après le nom. Ex. : argaz ennidhen un autre homme, thameVVouth ennidhen une autre femme, irgazen ennidhen d’autres hommes. (1) Le mot ouaïdh (autre) est composé du pronom kabyle oua celui, et du mot arabe idh pareil, plus «souvent employé à l’accusatif avec le sens de pareillement, aussi ; il veut donc dire : Celui-là aussi. Quant à la terminaison nia qui l'accompagne quelquefois, principalement chez les Beni-Ouaguetmoun, elle est une abréviation du relatif enni et de la particule n ou in, qui exprime l’éloignement ; ouaïdh nin veut donc dire : Celui aussi qui est là-bas. La même observation s’applique à l’adjectif ennidhen, com­ posé du relatif enni et de l’arabe Liy| idhen également. (2) Voy. la note de la page précédente. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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