A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 83 Quand ai s’emploie avec les noms, ceux-ci sont toujours précédés de la particule ad7. Exemples : nek ai d ' amek’k’eran en taddarth agi . C’est moi qui (suis) le grand de ce village» thagi ai ellameVVouth b ourgaz agi. Celle-ci, c'est la femme de cet homme. y - Cette influence conflrmative de la particule ai se retrouve dans l'expression du superlatif. Ainsi, cette phrase : L'autruche est le plus grand des oiseaux, — se tournera en kabyle : L’autruche, c'est Le grand sur les oiseaux. elnàma ai etlafezfanl fe f leViour. Alger est la ville la plus grande de ce pays, — se tournera en kabyle : t " Alger, c est la ville la grande de ce pays. Ledser ai ttamd’inl Ihamek’k’eranl ne temourlh agi. On peut voir, par ces exemples, la manière dont s’exprime le superlatif en kabyle. On dira de même : netsa ai d’amck’k’eran fell ascn cl koull. Lui, c’est le grand sur eux tous (il est le plus grand d’eux tous). ' nek ai d’ameçzian d’eg sen. Moi, c’est le petit d’entre eux (je suis le plus ' petit d’entre eux). http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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