Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— lui et peu coûteux, offrant toutes les garanties de solidité, pouvant abriter leur clientèle contre les intempéries des saisons. A Biskra, je m’en souviens, l’école fut ouverte sans local : nous reçûmes les premières notions de français sous les palmiers du caïd Si Moham­ med Sghir ben Gana. Ce ne fut que plus tard qu’on songea à louer une salle sur la place du marché et à élever ensuite l’édifice actuel. XVII Enseignement de l’arabe Le double programme tracé ci-dessus d’une façon approximative, devra-t-il aussi compren­ dre l’enseignement de l’arabe? Oui et non. S’il ne s’agit que de quelques notions grammati­ cales et littéraires, je n’hésiterai pas à conclure dans le sens de l’affirmative. L’étude de l’a­ rabe, bornée au style simple et épislolaire, ne serait nullement incompatible avec celle du français ; elle le favoriserait, au contraire, dans une certaine mesure, par des exercices conti­ nuels de traduction, propres à former le juge­ ment et à délier les idées : c’est le bénéfice le plus certain, sinon le plus pratique, qui résulte de l’enseignement des langues vivantes. Il est indéniable, au surplus, que les élèves indigènes qui obtiennent le plus de succès en français sont ceux qui ont une culture arabe, si minime qu’elle soit. En faisant donc une part modeste à leur http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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