Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

---- A L , V111 dans des festins champêtres. On me saura gré de reproduire le touchant récit d’une de ces fêtes, raconté par M. Gf. Benoist. Avec une somme de 45 francs donnés par l’administrateur (M. Murat), satisfait de sa visite à l’école d’El-Flaye, « on a » acheté, dit-il, un mouton, du pain, des pommes » de terre, des gâteaux et des pétards : le Kabyle, » comme l’Arabe, aime toujours l’odeur de la » poudre. On est allé sous de magnifiques oliviers » qui sont à une petite distance de l’école. On a » fait un vrai festin et l’on a chanté : Le Drapeau » de la France. L’air est connu ; il est populaire » dans nos écoles, où il nous poursuit partout, » jusque dans les écoles maternelles où nos » petits bambinets le disent en marchant au pas » d’un air sérieux. Les paroles sont d’un » patriote : Qu'il est noble e tjie r3qu’il est beau! » Ce chant si français chanté par des Kabyles, » conduits par un maître kabyle, dans un pareil » milieu, à l’ombre des grands, des antiques » oliviers, sous le beau ciel transparent de » l’Algérie, devait faire une forte impression sur » quelques Français qui Vont entendu. Us en » étaient tout émus. Quant aux élèves kabyles » et à leurs parents, ils étaient enchantés et tout » pleins de reconnaisssance pour les soins qu’on » prend d’eux. » Je me plais à multiplier ces citations : elles ont plus d’éloquence que ce que je dirais moi- même en pareil cas; elles viennent à propos appuyer et fortifier la thèse que je soutiens. Par de tels procédés, on arrive plus sûrement à http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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