Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions
— X L 1 V » mie, chevalier de la Légion d’honneur, membre » du Conseil municipal, son nom est vénéré » comme celui d’un grand taleb. Il a rendu mille » services à ceux de ses élèves qui répondaient » à ses soins, et même à tous les Arabes indis- » tinctement. II est connu et respecté dans » tous les environs. Si presque tous les hommes » faits, les jeunes gens de Biskra, parlent ou au » moins comprennent le français, si Biskra est » une ville où les Français se sentent chez eux, » malgré son caractère original, c’est en partie à » M. Colombo que nous le devons. » XIV Moyens d’encouragement Qu’il me soit permis, à mon tour, de raconter une anecdote, que je tiens de bonne source, sur le premier fondateur de l’école de Biskra. Elle est à lire : elle montre les moyens efficaces employés autrefois par l’autorité militaire pour pousser les indigènes dans la voie de la civilisa tion. Le général Desvaux avait, comme on sait, passé presque tout le temps de sa carrière ini- litaire en Algérie. Il fut même sous-gouverneur, avec M. le maréchal de Mac-Mahon. Versé dans la connaissance de la langue et des mœurs ara bes, il profitait de sa position pour gagner à la cause de la civilisation et du progrès le plus pos sible d’indigènes. Ayant éprouvé combien le ca- http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues
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