Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XXI — VIII Premières écoles françaises à fonder au Guergour J’ai déjà eu l’occasion de communiquer mes impressions à M. le Recteur Jeanmaire, qui s’in­ téresse vivement à la création des écoles indi­ gènes. J’ai appelé sa bienveillante attention sur cette région, si avantageusement située entre la riante vallée de l’Ouad-Sahel et les plaines fertiles de la Medjana, dont la nouvelle ligne de chemin de fer ne tardera pas à accroître le bien-être et la richesse. Je lui ai dit qu’on pourrait d’abord fonder une dizaine d’écoles dans les tribus du Sahel-Guebli, des Larach, des Beni-Chebbana, surtout dans les plus importants centres des Beni-Yala et des Beni-Ourtilan : comme Titest, Guenzats, Arraça, Frélia, Ir’il-Ouar’balou, Tsal- mats, Abba-Cherif et Anou (1). On songerait (1) Fréha et Anou sont les deux villages qui comptent le plus de tolbas (lettrés) dans cette région. Le premier est le lieu de naissance de Sidi-Lh'ousin-Lourtilani, auteur con­ temporain des Visions E l-maraï), ou conversa­ tions mystiques avec le Prophète, et des Voyages de dévotion ( A L s ^J I Er-rih’la ). Ces deux ouvrages n’ont d’intérêt que pour les musulmans et les spécialistes ; mais on m’a signalé un autre livre du même auteur, relative­ ment à l’histoire de Bougie. Je n’ai pu me le procurer, http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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