Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XVI — son temps à gémir, à se-heurter la tête contre les parois de cette demeure inaccessible. Com­ ment vit-il ? Quelles sont ses ressources alimen­ taires? A cette question, évidemment indiscrète aux yeux d’un indigène tant soit peu fanatique, mon compagnon 4e route me rappela ce verset du Koran : « Il n’y a pas de créature sur la terre » à laquelle Dieu ne se charge de fournir la nour- » riture; il connaît son repaire et le lieu de sa » mort; tout est inscrit dans le Livre évi- » dent (1). » Je ne manquais pas l’occasion de lui traduire, à mon tour, ces deux vers de Racine : Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s’étend sur toute la nature. Ils ont paru le convaincre, mais je ne l’affirme pas, que la poésie française renferme, elle aussi, de bien belles pensées. (1) Chap, X I, verset 8. (Traduction de M. Kasimivski.) Voici le texte : Oua ma min dabbatin fi lardhi, ilia a’ia Allahi risqouha; ouaia’ lamou moustaqarraha oua moustaoudaa’ha ; koul- loun fi kitabin moubinin. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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