Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CLXXV — de possession et d’existence, déjà rendue par les expressions rour’i chez moi ou j ’ai, aqlii me voici ou je suis, etc. (Chap. xxvn); ainsi : sa'ir ’ j ’ai, thsa’idh tu as, isa’a il a, thsa’a elle a, nsa’a nous avons, thsa’am vous avez, thsa'amth vous avez (f.), sa'an ils ont, sa’ant elles ont. ellir’ je suis, thellidh tu es, ilia il est, thella elle est, nella ns sommes, thellam vous ôtes, thellamth vous êtes (f.), ellan ils sont, ellant elles sont. Au futur, on se sert de l’aoriste pur et simple. Ex. : ad' sa’our ’ j ’aurai, ad' ilir' je serai, etc. Il faut se rappeler que l’aoriste est régulier dans tous les verbes. d’où JoLu» sa’aia biens consistant surtout en troupeaux, et l’adjectif kabyle asaa'i riche, de l’arabe saa’i; il n’a donc rien de commun avec la racine assimilée çm j ousa’, ainsi que cela est supposé dans YEssai de Grammaire Hanoteau. On l'emploie en arabe avec le même sens qu’en kabyle et comme synonyme de kseb posséder; ainsi : j j S JL» isa’a mal klhir il possède une for­ tune immense ; — ^ L* ma nsa'a chey je ne pos- ; v ^ sède rien. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=