Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CXLIX — qu’eu arabe. On énonce les verbes par l'impératif masculin singulier, qui en est le radical Ex. : Comme en arabe, l’impératif n’a que la 2eper­ sonne ; il prend la terminaison eth au masculin pluriel et emth au féminin pluriel. Ex. : erseth descendez (masc., pl.), ersemth descendez (fém. pl.). La l re pers. du pl. se traduit par le futur, ordi­ nairement précédé, comme en arabe, de la parti­ cule Lé iya ou La hiya allons ! ainsi qu’on le verra dans la suite. La conjugaison kabyle a aussi deux temps : le prétérit , qui exprime l’idée du présent ou du passé, et Vaoriste qui exprime celle du futur (2). Le prétérit se forme de l’impératif ou radical, (1) Ce verbe est exceptionnellement régulier, bien que ne renfermant pas plus de deux consonnes; il se con­ jugue aussi irrégulièrement dans quelques tribus de l’ar­ rondissement de Bougie. (2) 'H en est de même en arabe. Dans l’Essai de Gram­ maire Ilanoteau, le prétérit est au contraire représenté par Vcomte ; mais c’est affaire de convention. ers (1) descends, sers pose, zens vends, eddem prends. ekchem entre, effet’’ sors. CONJUGAISON http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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