Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CXXVIII L7t tombe assez fréquemment ; ainsi : ouinna celui-là, ouid-ak ceux-là, thinna celle-là, thid’ctk (1) celles-là. Les pronoms pluriels ouid’ak et thidak de­ viennent souvent igad? ou igctn et thigcid’; mais alors ils sont plutôt relatifs que démonstratifs. CHAPITRE XV I I I Pronoms relatifs qui, que, dont (invariable); à qui, .auquel, à laquelle (inv.), avec qui, avec lequel (inv.), chez qui, chez lequel (inv.), celui qui, que, dont, celle qui, que, dont, enru ïouimi oukoud' our’our oui , ouinj ouinna thin, thinna ouid’yOidd’en, igad’ ceux qui, que, dont, (I) Les formes suivantes : ouahi celui-là, thahi celle-là, ouihi ceux-là, tliihi celles-là, sônt d’un usage très restreint; elles représentent : ouahin celui-là, thahin celle-là, ouihi- d'en ou ouid'en ceux-là, tliihid'en ou thid’en celles-là, dans lesquelles l’n exprime l’éloignement, par opposition à la finale gui, employée pour la proximité. Il résulte de ce qui précède que ces mots peuvent être analysés ainsi : oua ou oui, pronom masculin .; lha ou thi, pronom féminin ; gui, particule de proximité; n, particule d’éloignement ; h et k, lettres démonstratives correspondant au s h et au C k arabes, comme dans Imd’ak cçlui-là. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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