Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— cxv — formation des noms de tribus ; enfin, après les mots ïouth une, snath, deux, etc. Ex. : abrid’ n essouq le chemin du marché, thasUfth (1) n egma la belle-sœur de mon frère, thouddar n Ath-Irathen les villages des Beni-Irathen, ïouth n teqchichth une jeune fille, snath n teqchichin deux jeunes filles. Ainsi, les voyelles a, i, qui suivent le th initial, ' tombent devant une seule consonne, suivie ' * d’une voyelle ; elles se changent en un e devant deux consonnes consécutives. L’A qui suit le t j ! initial disparaît aussi par euphonie, à cause du voisinage de Vn préposition. Cet n est souvent t* sous-entendu, excepté devant une voyelle. , On pourra donc dire : bab tsirth le propriétaire du moulin, "*' amoqran temd’int le chef de la ville, _ medden tmourth les gens du pays, thaslagth teslith le collier de la mariée, S ïouth teqchichth une fille, snath teqchichin deux filles. Mais on ne pourra pas dire : abrid’ essouq, thasUfth egma, thouddar Ath-Irathen. (1) De l’arabe JL» sef beau-frère, JU L » selfa belle- sœur. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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