Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— xcvo — en i de Va qui suit te th initial, introduction d’un a avant la dernière consonne, et suppression du th final. Ex. : Sïng. thamchichth chatte, thagouchrirth genou, thâsirth (1) moulin, thaguerthilt (2) paillasson, P ln r. thimchachj thigouchrarj •tkisiar, thiguerthial. La terminaison athin s’applique Surtout aux noms féminins pluriels qui ont pour masculins des pluriels en an. Ex. : Masc. plnr. F6m. plur. iqjcin chiens, thiqjathin cliiennes, ilour’man chameaux, thüonr’maihin chamelles. Elle s’applique aussi à des noms en ts qui ne s’emploient qu’au féminin. Ex. : Sing. Plur. thabrats (3) lettre, thibrathin, thad’ouats (3) encrier, thid’ouathin. (1) ' Le mot ihasirih semblerait dériver de l’arabe a’cir, pressurage, jus, suc; mais il ne se dit jamais d’un moulin à huile, appelé partout en Kabylie : Ima'imera (en arabe ïj*ax* macéra) ; de plus, son radical sir diffère par l’orthographe et par la prononciation du mot arabe a'cir. (2) L ’ï du singulier est maintenu au pluriel, où il est considéré comme une consonne. Il disparaît au contraire quand il est considéré comme une voyelle. Mais c’est là une distinction assez subtile, qu’il faut prendre pour ce qu’elle vaut. (3) De l’arabe gt y brat ou braya et douai ou douaya. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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