Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

r~· l L 1 V Il E 1 V. c H 'A p 1 T R E V. 66 I l d f 11 ' ,. . r . . 9 a ongueur c ncu pouces , appe c aC1JUto1~e , iam & c:mcr par un bout & rompu par l'autre , & terminant en pointe , lequel éroic cnve1oopé d;ms un taffotas rouge , tout autour du coton qui rempliffoic le vuidc ~ tl~dice caiffe. Après ravoir vu , examiné & vifité, nous l'avons fait fi'U"cmcnt renfermer da1.s ladite hotte en notre préfence , & des Geurs Lcfduin prêtre du dioccfe de Tournay , & Ifaac Anfolme Gerald prêtre du diocefe de H.cauv;Üs. Nous vicaire g~nlral fofdit , d~~rant qu' on porte tout le r~fpctl dû , à ces fainces reliques ~ Nous avons permis & permettons par ces prcfentes qu cil es foie nt cxp.ofcfos à la vénération des fideles dans ladite églifc de S. Hipolyte de cccêc vilic. Accordons en ourre audit lieur Blondel que l'office de la tranflation de ladite relique f~ fer~ I.e dima_nchc foivanc ~mmédiatement l' odavc de I'Epiph~nie dans ladite eghfc paroiffiale de S. Htpolyte au fauxbourg S. .Marec!. En foi de. <1noi nous avons figné ces préfcntes , données à Paris fous le fcc:m des armes dudit foigueur ' r an de grace I 65 4 le quatorzieme jour de jufücc. Signé Feret & Petit. • C H _I\ P 1 T R E V. Des Aéles qui concernent les confrairies. N 0 u s ne parlons point ici de ce qui cft req ,lis de la ·part de l'autori te civi le pour l'etabl iffe1nent des confrairics, nous nous bornons à ce qui eft requis de la part de l'autorité ecde- fiaiHque. · Les confrairies fo n t édgees ou par le pape ou par les évêques. Les confrairies qui ont des bulles d'ereélion emances du fouve– r ain pontife , ne peuvent s'etablir da ns un diocefc fans 11 per– miffion de l'ordinaire. Celles qui n'ont point de bullt:s de Rome, & qui certainement font en plus grand no,nbre, ont befoin pour ~tre erigée~ de le ttres de l'o.r~inaire. 11 fa.ut pou~ obtenir l'ereéhon canonique d'une confra1nc , ou po~u obt.:n1r la per– miffion à une confrairie erigee par le f.ünt fiegc' obfcrver les mêmes formalités. Ces formalites font, 1. de prefenter une requêt e :l l'ordin~üre; 2 • de lui préfenter d~s ftat:uts pour l~~ lui~ faire approuve.r ou con– finner , s'ils fon t dej.i approuves. C dt fur ces deux ptcces que l'ordinaire donne fa pcr.miHion ou en françois ou en latin. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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