Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

3 s NOT..-1IRE APOSTOLIQUE. tle ce qui avait cté ecrit, le_ C?lnmiff'aire !~1périal lui d~t que cela étoit impoffible : Ego , d1t-tl , quœ codzczbus teneruur u~(erta cum tanti facerdotes cuflodes appa)ùifaerint in dubitationem ali– qzuun exijfùnas revoca1Lda ! Cogn. 2. n. 42. fr 43. Tels étoient les moyens dont on fe fervoit pour certifier les écritures de ces notaires.· II.s avoient encore d'autres emplois dans les conciles. Ils accompagnoient .les évêques députés par les conciles , pour faire quelque citation , & en dreffoient le procès verbal. Ainfi quand Diofcore fut cité pour comparoître au concile , Hiinerius , notaire , accompagna les évêques que l'on lui deputa, 85- rapporta tout le détail de ce qui s'étoit paffe dans ces· citations. ~]s faifoient auffi les letl:nres des lettres & aél::es que l'on devoit lire dans les co11ciles : Ingrediantur quoqu.e & notarii quos ordo ad recitandu1n vel recipiendu11i requirù , eft-il dit dans l'ordre de tenir des conciles , rapporté par Ifidore, tiré du quatrieme concile de Tolede, Conc. tollz. 1. p. 7. Mais tou– çhant cès Jeél:ures' il faut obferver qu'il y en avoit qui eroieij.t refen~es aux notaires en dignité. Nous avons dit fur la fin du chapitre precedent , qu'une des fonétions du primicerius ùnpe– ratoris notarionan, étoit de lire le fenat jura à prùzcipibus condita. Nous avons ren1arque dans ce chapitre , que les eglifes patriar– chales avoîent à Finftar de l'empire des prùnicerii & fecundicerii nouzrionan. Ces notaires en dignité dans l'églife , compt~ient donc parn1i leurs fonétions de lire ,, ce qu.e Fon pouvait ap– peller jura. Ainfi au concile d'Ephcfe Pierre , prêtre d'Alexan– drie , prùnicc;rù1s 1wtarionan , ayant déclare la caufe de la con– vocation du concile , demanda à faire leéture des lettres de l'empereur & du pape, & les lut h1i-1nême ; il lut auffi la pro– feffion de foi ; il lut p::treil1e1nent en grec les lettres du pape , dont Siricius, Juzc.1œ c1.ulzolicœ eçclifiœ urbis Ronzœ 1zotarius, avoit fait la leél:ure en latin ; au lieu que les requêtes particulieres étoient lues , ou par des diacres, ou par des notaires particuliers. Y. torn. 3. Concil. p. 452. 611. 614. 635. 671. Au concile de Ca!c:doine c'eft Beronicianus & Conftantin, notaires impériaux, q~t fnent les leétures dans les deux premîeres aél:ions pour les r2.~fops que nous avons rapportées. Auffi dès que le! procès de D1oicore eut éte fini , & que l'on en vint aux matieres de la fo~ ~ Aetiu~ archidiacre de Conilantinople & primîcier des no– ta:res reprit fes fo~ions , & fit les leétures dans l'aétion troi- . fien1e &. toute la fuite de ce concile. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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