Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

'DE L' 0 RD RE. ~51. Filio Petri & Joan11ce conjugu1n fi· de legiti1no matrùnonio proL·rettto, pr.out fi de dignoru1n _teflimonio nobis faél_a fides extitit. Aujourd hui dans plufieurs d1ocefcs on nlet : Dzlec1u1n noflrzun in Chriflo Ludovicu112 Boyvùz Yafaten:{elli , ex lcgitùn.o Henrici ~ Catharirzœ de Mef]àc co1Ljugzan nzatrùnonio procretitum. Mais on ne fait plus n1ent ion du t cmoignage des perfonnes de probité. En eff~ t, l'ctat du tor.fi.ire fe prouve par fon extrait-baptifiaire, & non par les t1Iri~cins , dont la preuve aujourd'hui n'eft admife en pareil CJS qu'au defaut d .e la preuve par ecrit. Il ne faut clone pas être L; rpris fi la fornn1le ufitee du ten1ps de Rebu.ffe, efi aujourd'hui abrogee. Il n'y a au reH:e que les lettres de tonfure feules dans lef– quelles le nom du pere & de la mere & l'etat du tonfure foient n1arques. Comme c'efi par la tonfure que l'on entre dans l'eglife, elle veut que l'on connoifiè l'état de ceux qui fc prefenten t pour être fes miniflres. La quatrieme enfin efl: la date des lettres & de leur foufcrip- tion. · Nous obferverons ici qne la tonfure peut fe donner dans tous l es temps de l'année, & qu'elle n'a point de jour fi:xê comme les autres ordres. Deuxiemement, qu'elle ne doit fe donner réguliérement qu'à ceux qui font c?nfirmes ~qui font infi:ruits des premiers principes de la foi, qui iavent lire & ecrire ' & qui donnènt lieu de croire que c'efi ·l'amour du bien & de la vertu qui les amene à l'etat eccléfiafl:ique, Conc. 1'rid. . fèjJ. 2 3, cap. 4. Le concile de Trente ne fixe aucun âge pour la tonfure; neanmoins, par les conditions qu'il exige , il efi difficile qu'on puiffe la recevoir avant I-âge de fept ans con1 plets. L'amour de la beauté de la maifon de Dieu, & le zele que les plus [aints prelats ont eu de donner à l'eglife de bons mi!liftres , ont rendu les évêques plus difficiles, touchant les difpofitions à la tonfure , que n'a ete le concile de Trente. On peut voir l'ar– ticle 1 5 des H~tuts fynodaux de Paris de l'année 1 697 ; les arti– cles 8, 9 & 1 o du n1andement de J\.'I. l'evêque à' Angers, du .4 de mai de Fan 165 I , & les flatuts d'un très-grand nombre de dio– cefes , qu'il feroit trop long de rapporter : on y trouvera des difpofitions beaucoup plus ieveres que ne font celles du concile de Trente. Voici une lettre de tonfure & du facrement de confirmation. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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