Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V R E I I. c H A p ( i 1t E VI. A 1t T. I. 2 5 r ~- -~ --~. A R T 1 C L E P R E M 1 E R. Des Lettres de Tonfure & des Ordres. QUE la tonfure foit un ordre, ou qu'elle foit fimplement une â.ifpofition aux ordres, c'ell ce que nous n'examinons point ici ; il nous fuffit d'avoir obfervé que la preuve s'en doit faire par lettres. En voici des 1nodeles. Lettres de Tonfitre. Joanncs, miforatione divinâ ac fanél:a! fcdis apofiolicz gratiâ N. epifcopus notum facimus univedis , quod anno Domiiù millcfimo feptingentcfimo vigefimo quarto die in ecclcfiâ parochiali S. nofira:: diœccfis , cli!célnm nofirum J oannem de Lambert N. filinm Ludovici & Mariz Boyvin conjugum nofirce diœccfis idoneum & capacem repertum ad primam clcricalem tonfuram ritè & canonicè in Domino promovendt1m duximus & promovimus. D ;.uum fub figno noHro fubfcriptione fecrerarii nofiri epifcopatûs , ac !igillo camera: nofua: anno & die pra:diéèis. · Rebuffc , ùzit. praxis henef. dit qu'il y.a quinze chofes à obfer– ver dans des lettres de toniure. On peut les voir tout au long dans cet auteur. Pour nous , il nous fuffira d'obferver qu'une lettre de tonfure a quatre parties. · . La pren1iere contient le nom de l'év~que au nom duquel efl la lettre' & cet evêque efl: toujours celui du dioccfe dans lequel fe donne la tonfure : car quand un prel..tt donne un territoire à un autre pour conférer la tonfure ou les ordres, c'efl 'toujours j con– dition que l'aéte & les lettres en feront dreffees dans ib n fecre ta- -· riat. Il. n'y a prefque qu'un feul cas qui admette un e difpenfe de cette regle ; eefl: fi un évêque vouloit donner la tonfure à fon diocefain) dans un diocc:fe etranger. La deuxieme contient la date de la collation de la t onfure ; j'entends par la date, le jour, le n1ois _, l'année , & n1ême l'eglife ou chapelle oil la tonfure a été conferée. La troificme con tient le nom du tonfuré, fa qualité de fils légitime & le nom de fes pere & merc. A cet égard les ufages· des diocefcs font di.ff~ rcnts, Du te1nps de Rebuffe l'on n1ettoit: I i ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=