Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V R E 1. c H A p 1 T R E X 1I1. 141 ou qu'une courfe ambitieufe, ou qu_'un re~elé de cor~s mort d'un benéficier , ou bien quelque n1ach1ne qu on ne dev1ne pas ? Je crois donc que les juges n'auroient p as b eaucoup d'cgard à de femblables refignations ' à moins qu'on ne leur eût bien jufiifié un filence fi extraordinaire. Que pcuven t-ils donc lailfer en blanc? L e nom d'un procureur que l'on commet, une date de quelque ~éte peu effentiel à celui que l'on pafîe , & autres minuties qui n'ir.fiuent en rien à la iubfiance de leur aéte (a.). A l'eaard des claufes folites & ordinaires, on peut les com– prendrc0fous un &c. quand il efi de flyle de les ecrire ainfi. Bien plus , il ne leur eft pas permis d'6tendre fur la g roff'e l' et cœtera de la minute, par la raifon que cet&~ cœtera contient une fignifica– tion certaine & légitime , & que la g,ro!fe doit être une copie,, & non une extenfion de la minute. C H A P I T R E X IV. Fornialitésparticulieres que les Notaires apoftoliques doivent garder ~ans la confetlion de leurs aftes. Û UT RF. les formalités que nous avons remarquees dans les trois chapitres préccdcnts, il y en a encore plufieurs nutres que nous renfermerons dans cc chaoitrc. L e notaire eccl6fiafHoue d oit donc , 1. N'c point recevoi~ d'aétcs de mineurs de 2 5 ai;s, s'ils ne font autorifes de l eurs tuteurs & curateurs (b). (a ) Rien d e plus ~rég ucnt qu~ l~s procu– r<. tions en blar.c ; clics fom mCme d 'un i :f;1ge abfo iumt?nt néccOairc pour la fuci– l i,é & l'~xécut ion da la plup:irt des atles ,dans radminifl:-:: d o11 des biens ou da ns la ~efl i on des atfa!r es , cane ti riles qu'C'cc1é- k1 füques. ?Irais fi cr u e pi atiqu~ a lieu à l'ég:ï rd d;: ces aéks , r,arce que , comme du ic::i J\f e. Brunet , elle n'influe en rien à Jeu;· fubfta nc c , <:l! e p<vduiroic la nulliré d'une w!latioï1 où 1.: nom du collatairc r.e foroic pas cxprin1é & ruis en toutes k:ttres par le collateur lai mCme , ou pù.t le notai re qu·i l'écrit en fa préfcnce ou en h prffenc.:: de foo prccur~ur ; une pa– r eil!.: o~niŒo:i fë:r~i• foppoC..:r l~ : ~;1 fr:! ;.;d~ ~ ou un choix aveugle de la p:in du cc\Jarnur à qui J;?s c;onons rccommanrle;H d~ le- fo ire av ec difi:crnemenc; c.l lc l;1fie<'ro1r en un mot ~ la fl1bfiance de 1'2ék & l'i ?1folhroit par cooféqu:::r.c d'un \' ÎC e q•Ji le rcndroir r:idi ::.ilœi~nt 11ul. (/i) li dt ~rnqrni..~1t q~.e Me. BnrnN ;iit o:ni:: d'appor<e ï ~ ln r~gl <· qu'i l ér;1b:ir id ' l ,..., . . , tOUCJl?.!JC -.:s ;\C{-.;!; ClCS m::i;; urs ' l ~XC.:'f'·- tion qu'a foie l'an. 14 du tit;:c I .i de l'c.;.i:- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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