Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

·DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 65 les vêpres des défunts. Le tombeau étant ferlné, ]e cortège retournait à l'église en chantant le Miserere, les sept p::;aumes de la pénitence et les litanies des morts. Ces suffrages ne se terminaient pas le jour de la sépulture, comme nous le lisons dans la rubrique sui vante: « Pendant trente jours, à la messe des Matines, on fera pour le défun Lune offrande qui sera distribuée aux pauvres. On offrira aussi pendant trente jo rs la messe pour l'âme du défunt, et pendant sept jours J à la lnesse des Matines, l'officiant sera assisté du diacre et du sous-diaere, le premier de ces deux nlinistres sera revêtu de la dalmatique, le second de l'aube, les servants porteron tles chandeliers et l'encensoir. A la fin de la messe, on se rendra au-devant de la tombe avec l'eau bénite, l'encensoir et la croix qui sel"a portée par le sous-diacre. On y donnera l'absoute et au retour on chantera le Miserere. » Tel était le long cérémonial usité dans les funérailles chré– tiennes. Le suivait-on exactement à la mort de tous les fidèles J ou était-il réservé à la sépulture des prêtres et de certains per- sonnages ~ ous n'en savons rien. Mais avouons que si la ville de J:i'réjus avait encore au VIe et au VIle s.iècle son importance d'autrefois, le soin spirituel des malades et les fonctions liturgi– ques des funérailles devaient occuper plus que de nos jours les membres du clergé. IV. - L'Ordinaire et le Propre de la Messe. - Cette partie n'est pas disposée d'une manière régulière dans le corps du Sacramentaire. ous y lisons presque textuellement les prières dites par le prêtre en prenant les vêtements sacerdotaux. La messe commence pal' le Confiteor, sans le psaume Judica me; 5 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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