Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

-------------------------- 64 LES ÉVÊQUES DE FRÉJUS A près de nouvelles prières, le défunt était porté à l'église et placé au milieu du chœur. Dès ce mon1ent jusqu'au jour de la sépulture, des prière continuelles se faisaient autour du cada– vre, dans l'ordre sui van t: « ... ussi tôt commencera la veillée des morts. Chaque prêtre dira pour le défunt une messe solennelle à laquelle feront l'offrande ceux qui le jugeront. Le corps du défunt sera gardé à l'église jusqu'à ce que tout l'office soit terminé; et , s'il est possible, tant que le corps du défunt sera dans l'église, on dira des messes pour lui et on chantera les nocturnes de l'office funèbre J comlne il suit: le premier nocturne sera chanté par le prévôt, assisté de quatre chanoines; le second par le prieur, avec le même nombre de chanoines; le maître de chœur, assisté des enfants, ehantera le troisième, si toutefois la nuit le permet. Si c'est pendant le Jour, le maître de chœur chantera tout l'office avec les enfants. Ce service terminé, tout le chapitre se réunira, le célébrant et ses assistants prendront les vêtements sacrés, le cortège viendra près du cercueil avec la croix, l'eau bénite J l'encens el les chandeliers. Alors on sonnera le glas, tous les ministres seront revêtus de leur surplis et chacun aura à la main un cierge allumé, en signe de l'espérance à la future résurrection» . Quand les cloches avaient fini de sonner, la cérémonie funèbre commençait. Huit absoutes étaient successivement données, ensuite le cortège se dirigeait vers la tombe que le célébrant bénissait, puis on étendait par terre un cilice couvert de cendre, dans lequel le cadavre était enveloppé et les restes du défunt étaient descendus dans la fosse, les pieds tournés vers l'Orient et la tête vers l'Occident. Pendant ce temps, le clergé chantait e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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