Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 63 les litanies, selon que le temps le permettra. Si l'agonie dure toujours, on chantera d'autres psaulues et d'a utres litanies, jusqu~à ce que l'âme soit délivrée de la corruption terrestre du corps. Quand l'agonisant sera sur le point de rendre le dernier soupir, quelqu'un récitera pour lui le Quicumque Dult (1) et le Credo in unum Deum. Au moment que l'âme sortira du 'corps, on dira : Pro ficiscel'e, anima christiana, etc. » III. - La sépulture. - Dès que le malade avait rendu le der– nier soupir, on priait aussitôt pour le salut de son âme. « Ces prières terminées, dit le rituel, on lavera le corps du défunt. Si c'est un prêtre, il sera la vé par les prêtres qui ne doi ven t pas chanter la messe; si c'est un laïque, par des laïques; si c'est un diacre, par des diacres qui ne se sont pas approchés de l'autel; si c'est un ~ous-diacre, il sera fait de 111ême; et ceux qui auront rempli ce ministère ne devront, pendant sept jours, ni offrir le corps du Seigneur, ni le recevoir, parce que c'est la loi du ouveau-Testament (2). Après le lavement du corps, le défunt sera revêtu du cilice et de ses autres vételYlents, COlnme c'est l'usage pour les chanoines, chacun selon l'ordre de son office; sur ces vêternents sera placé le suaire. Si c'est un moine, on le revêtira d'un vêtement de toile et de la cuculle jusqu'aux talons, il sera ensuite COUVQrt du suaire. Tous ces vêtements seront lavés et propres, le corps ~era ensuite mis en bière ». (1) C'est le symbole de saint Athanase attl'ibué, selon l'opinion commune~ à saint Vinc.nt de Lérins. (V. Alliez, Histoire de Lérins, 1,464:. Peloutier, Le commonitoire de saint rincent de Lérins, thése pour le doctorat en théologie, Aix, 187~, p. 150. (»l C'était plu tOt un reste de j udatsme. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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