Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— xc — Le th devient quelquefois V ou t&} en vertu des règles de permutation et d’euphonie. Ex. : thar’at’ (1) chèvre, thar’rout’{ 2) épaule, thaqlat’ (2) collier (dechien), thilkets pou, thirguets morceaudecharbon, thasarouts clef. On rencontre aussi les terminaisons a, i. Ex.: thalqfsa (3) vipère, thasedda (3) lionne, tharouka quenouille, thizi thikhsi thlsgui col, brebis, forêt. . Certains noms sont uniquement caractérisés par un th initial ou final. Ex. : thimes feu, themlel blancheur, thesouer ’ rougeur, themseS' fadeur, eddourth (4) semaine, èddounith ( 4) monde, univ., Ijenneth (4) paradis, lakherth(£) vie future. (1) Le masculin ar'adh, bouc, ne s'eQiploie plus que dans quelques dialectes de l’intérieur <le l’Afrique. Il a évidemment une racine commune avec le mot ir'id' che­ vreau. Ce dernier même paraît avoir un certain rapport avec le mot ir'ed' cendre : un chevreau n’est-il pas presque toujours de couleur cendrée, comme le bœuf primitivement appelé achgucr (aujourd’hui asgucr) à cause de son poil roux. Au reste, le pluriel thir'et’t'en, chèvres, semble directement formé du singulier ir’ed' cendre. (2) Mis pour Ihar roudh th et thaqlad' th (ce dernier de 1arabe qlada. Quant au premier, le dictionnaire donne : ^ j i r’ercdh pliant, souplesse du cou. (3) De l’arabe lafa’a vipère et Jvwt ased lion (en kabyle, izem). (d) Ces quatre derniers sont une légère altération des http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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