Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

» singulièrement engagée. Il y a là un problème » social d’une gravité redoutable... » Je le répète, le moment n’est pas venu de songer à la solution de ce problème. Commen­ çons d’abord par élever les hommes ; nous verrons plus tard ce qu’il faudrait faire en faveur des femmes. Loin de moi, cependant, la pensée de vouloir insinuer par là l’abandon des écoles déjà existantes, comme celles de Mademoiselle Dubois, à Constantine, et de Madame Malaval, en Kabylie (Taddart-Oufella) (1). Elles sont trop intéressantes et donnent d’assez bons résultats pour qu’on les laisse péricliter. Il faut au con­ traire les soutenir et les développer par tous les moyens possibles, encourager les maîtresses intelligentes et dévouées qui sont placées à leur tête, chercher à caser pour le mieux les jeunes filles capables de répondre à leurs bons soins et à leur vigilante direction. Si l’on s’engageait dans une voie opposée, ce serait une faute im­ pardonnable, une preuve d’incapacité ou de faiblesse aux yeux des indigènes. XX Inspection des écoles indigènes Peut-être y aurait-il lieu de revenir aux pré- (1) Cette dernière école est due à l’initiative de M. Saba­ tier, ancien administrateur à Fort-National, aujourd’hui député d’Oran, qui a tant fait pour l’enseignement du français en Kabylie. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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