Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XXX velle preuve de l’intérêt qu’on nous porte au delà de la Méditerranée; elle produira, nous en avons le ferme espoir, un effet salutaire sur notre chère Algérie, si digne de la haute sollicitude du Gouvernement de la République. Hier, en mettant pied pour la première fois sur cette terre d’Afrique à jamais Française, M. Berthelot disait au Maire d’Alger : « Je me propose surtout, avec » quelques-uns des hommes les plus dévoués à » l’instruction primaire, d’étudier sur place les » problèmes qui se rattachent à l’instruction » des indigènes, kabyles ou arabes, pour les » attacher à la France en les faisant participer » aux bienfaits de la culture nationale. » Cette heureuse pensée fera sensation chez eux, autant que le passage de celui dont elle émane; elle portera ses fruits, parce qu’elle part d’un sentiment généreux et qu’elle a l’appui de la presse et de l’opinion publique. Aujourd’hui, les indigènes connaissent mieux leurs bienfaiteurs et, par suite, sont devenus moins méfiants ; ils commencent à apprécier l’importance de ces visites privées ou officielles dont on veut bien les honorer : elles leur démon­ trent qu’on s’intéresse vivement à l’amélioration de leur sort et au progrès de leurs enfants, qu’ils envoient plus volontiers en classe. Sans parler des lycées, des collèges et des écoles de l ’inté­ rieur, l’École normale primaire de Mustapha, comme celle de Constantine, compte, chaque année, un noyau de jeunes élèves qui se des­ tinent à l’enseignement en qualité d’adjoints http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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