Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

CXXXVII — Lorsque le nom finit par une consonne, ils sont précédés, au singulier, d’un i euphonique. Ex. : thamet’Vouth ïou ma femme, thamet'Vouth ik ta femme, argaz im ton mari, imeksaoun is ses bergers. Les pronoms moi-même, toi-même, lui-même, etc., se traduisent par le mot imcin personne, précédé de la préposition s avec, et suivi des adjectifs possessifs. Ex. : nek s iman ïou ketch s iman ik kem s iman im noukni s iman nar ’ (1) moi-même, toi-même, toi-même (fém.), nous-mêmes, etc. Les finales ï, ou, dans ameslaï paroles, ouch- châï lévrier, etc., sont considérées comme con­ sonnes. Ex. : ameslaï ïou mes paroles, ouchchâï ik ' ton lévrier, etc. (t')‘ En arabe, on se sert de la même tournure ; ainsi : L>î ana b rouh’i ou [jf ana b nefsi, moi- même, en personne. Le mot iman parait dériver de la racine arabe iamana se présenter sous d’heureux auspices, être de bon augure. Il n’est pas rare en kabyle, comme en arabe, de rencontrer de pareilles expressions employées par euphémisme ou pour éloigner l’influence du mauvais œil . http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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