Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

556 TABLE i\NALYTIQUE sans espoir de le voir llbéré ? (p. 38-41). - De l'imâm régulièr.eluent investi et à raison des devoirs qui lui incombent, émanent les pouvoi~s q~'il délègue à quatre catégories de fonctionnaires qui le représentent (p. 41 -42), CHAPITRE II. - Collation du vizirat .................. - .... .. . ,. . . . . Ce qu'est le vizirat de délégation et conditions d'aptitude, qui ont été dé crites par EI-Ma'moûn (p. 43-44). - Sous quelles foriues la collation en peut être faite; la forine i. des contrats d'intérêt général admet des tolérances inconnues aux contrats 'pri vés (p. 45-48). - Exercice de ces fonctions comparées à celles de l'imâmat; l'imâlu peut-il faire opposition à une mesure régulière– lnent pri e par le vizir? Nomination faite par chacun d'eux à un même poste (p. 48-50). - Vizirat d'exécution: ce que c'est et conditions requises pour l-'exercer; qualités à rechercher chez celui à qui l'imâm veut le confier" et qui peut être tributaire. Comparaison entre les deux vizirats (p. 51-54). - COlnment se règlent les choses s'il est nommé deux vizirs de délégation. Un vizir de délégation peut coexister avec un vizir d'exécution. Effets de la révocati@n par le khalife de l'un et de l'autre. Peuvent-ils se donner des lieutenants? Vizirs des gouverneurs de provin– ces (p. 54- 57). CHAPITRE Ill. Collation du commandement militaire des pro- 43 vinces ............ . ................ ~"""'" ~9 L'émirat général peut être de capacité, et impose sept ou huit obligations à son titulaire, qui doit satisfaire aux mêmes condi– tions que le vizir de délégation, et qui est nommé soit par le khalife soit par le vizir de délégation. Peut-il prendre un vizir de délégation ou d'exécution et augmenter la solde des troupes? Affectation des impôts. Conséquences de la mort de celui à qui il doit sa nomination (p. 58-62). - Quant à l'émirat spécial, il a pour mission rorganisation des troupes, }"'application des pénalités, etc., sans intervention dans les affaires de justice ou d'impôt. Détails sur les pouvoirs de rémir dans les affaires connexes aux pouvoirs du magistrat (p. 63-66). - L'émirat peut aussi être de conquête et résulte de la situation. Sept règles fondamentales doivent alors être respectées et par le khalife investiteur et par le chef investi. Un adjoint peut être donné à celui-ci. Différences entre l'émirat de capacité et celui de conquête (p. 66-70). CHAPITRE IV. - Investiture de l'émirat de la guerre sainte........ 71 Il est strictement militaire, et alors assimilable à l'émirat spé– cial; ou porte aussi sur le butin et la conclusion de la paix, et assimilable à l'émirat général. Les règles qui y sont relatives portent sur: 1. La mise en marche des troupes, pour quoi sept règles sont à suivre (p. 71-75) ; - Il. La conduite des opérations militaires. Deux catégories de polythéistes, avec qui lé procédé n'est pas le même. Combats singuliers: exemples tirés de la vie du Prophète; le champion peut être désigné par l'émir. Traite– ment qu 'on peut infliger aux prisonniers, aux femmes et aux enfants. Procédés à l'égard des cheva ux (p. 75-86) ; - III. Les soins d'ordres divers, au nombre de dix, à donner à ses guer- '( e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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