Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

2-10 MAWERDI juristes, moins cependant Dâwoud (1), qui est seul à déclarer que c'est, à moins d'une excuse valable, un acte obligatoire. Comme c'est une recommandation stricte que de pourvoir à ces fOllctions, dès que le prince a désigllé un imâm pour les dites lTIosquées, nui autre que ce dernier ne peut remplir cet office si le titulaire est présent; s'il est absent et qu'il ait dési– gné un remplaçant, c'est celui-ci qui est le plus qualifié pour l'exercer; s'il ne s'est pas choisi de remplaçant, il est demandé au prince (2) l'autorisation de recourir à quelqu'un ayant déjà rempli ces fonctions, si c'est possible, et si cette autorisation ne peut être demandée facilement, les habitants de la localité s'entendent; afin de ne pas perdre le bénéfice de la prière en commun (3), pour désigner un imâln. Dans ce dernier cas, quand l'imâm titulaire est encore absent lorsque le moment d'une autre prière arrive, l'imâm occasionnel ainsi agréé dirige, d'après une opinion, [173J la prière nouvelle et les subséquentes jusqu'au retour du titulaire; dans une autre opinion, il faut, pour la prière nouvelle, choisir, si possible, un nouveau direc– teur (4), pour que le choix, en restant toujours fixé sur le même, ne lui confère pas [comme] une investiture officielle. De pré– férence à ces deux opinions absolues, j'estime qu'il faut tenir compte de ce qu'est l'assemblée lors de là seconde prière: si les assistants sont les mêmes qu'à la prière précédente, le directeur agréé pour celle-ci est plus qualifié pour présider aussi à la seconde; s'il y a d'autres assistants, celui qui avait été choisi pour la prière antérieure redevient une simple unité dans la réunion nouvelle, et il est procédé à un nouveau choix. Quand l'imâm de ce temple préside à la prière faite en com– mun et qu'il s'y trouve des fidèles arrivés trop tard pour y par– ticiper, ceux-ci ne peuvent dire la prière en commun dans ce (1) Probablement Dâwoud ben el-I:Ioçayn, qui enseigna les traditions li Mol}.ammed ben Isl).âk et à Mâlek, et mourut en 135 (Nawawi, p. 235). Mais il peut aussi être question du fondateur de l'École Zâhirite, lequel mourut en 270. (2) A et H ù~\ ù>~\, ce qui paraît bien être la véritable leçon. (3) Lisez ~~. , , (4) Lisez, avec B et B', L!)~":;.r.. ûL:i , ou, avec A, ~:; ....."':. ~ . e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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