Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

156 MAWERDI Il n'a pas à ajourner-les plaideurs lorsqu'ils sont en contes– tatioll, [128] à moins d'excuse sérieuse. Il ne lui est pas permis, en dehors des périodes de repos, de fermer sa porte. Il ne peut, pour cause de suspicion, décider en faveur de personne de ses ascendants ou de ses descendants, mais il le peut contre eux, car alors la suspicion disparaît. De même il ne témoigne pas en leur faveur, mais peut le faire contre eux, il témoig'ne en faveur de son ennemi mais non contre lui, décide en faveur de son ennemi mais non contre lui (1); car les raisons qui font décider sont patentes et celles qui font témoigner, cachées, de sorte qu'il est à l'abri de la suspicion en ce qui concerne le jugement qu'il rend, tandis que, pour le témoignage, il )T est , expose. La mort du kâdi entraîne la révocation de ses lieutenants, mais la mort de l'imâm n'entraîne pas la révocation de ses kâdis. Quand les habitants d'une ville privée de kâdi s'enten– dent pour en instituer un, cette désignation est nulle si l'imâm de l'époque existe; s'il manque, elle est valable, et les juge– ments de ce kâdi ont pour ses justiciables force exécutoire; mais si, après son entrée en fonctions, un nouvel imâm est reconnu, l'agrément de celui-ci est exigé pour que ce kâdi continue d'exercer, bien que la valeur de ses jtlgements anté– rieurs ne soit pas atteinte. (1) D'après la version persane, la déoision plus exacte et généralelnent adoptée par les Chafe'îtes, c'est qu'il n-'est pas perluis de rendre un jugement. concernant (?) un ennemi -,-.À~ y: . e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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