Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

520 DE LA , CONSECRATION La feptie1ne enfin qui efi adrefiee at~x vaffaux du diorefe , leur efi un ordre de recevoir le nouvel évêque avec tou~ rl~on­ neur qu'ils lui doivent, de lui prêter les ferments accoutumes, d e lui rendre les fervices ordinaires , avec declaration qu'en cas de rebellion , fi le nouvel éveque lance contre quelqu'un une jufle fentence que le faint fiege & le pape l'approuveront, & la feront inviolablement obferver jùfqu'à fatisfaéhon condigne & fuffifante. C H A P 1 T R E XI I. De la Confécration des Evêques. N Ous a~ons dit ci-deffus que la feconde des bulles efl:· celle qui efi pro nzurure co1~fecrationis: cette bull e contient deux par– ties. La pre1niere eft une commiffion de confacrer le nouvel évêque. La feconde , la delégation pour recevoir de lui le fer– ment de fidelite que tout evêque, ou nouvellen1ent pourvu ou transféré, doit au faint fiege. A l'egard de la premiere partie elle eft entiérement omife lors. d'une tranflnion , & pour lors la bulle n'eft qu'une delé– garion pour recevoir le ferment de fidelîté de l'évêque trans– fëré qui ne peut au reHe s'imnüfcer en rien dans fon nouveau diocde ava nt que de l'avoir prêté, fuivant le decret que le pape en infere ordinairement dans les bulles : Yolunzus, &c. quo::fque tu antequanz regùnini & adrninijlrationi dic1œ ecclefiœ , te ÏIL aliquo immijl.:eas in manibus venerabiliwrz jl·atnan nojlrorurn arcliiep~f.:opi N. ac N. N ep~f:oporzun, feu alù:z~jus eonan f deli– tatis dëbitœ .folùurn, prœfles jura1ne1u1J1n, &c. acjônna1n jilramerui quod prœfla.bis nobis de 1''erbo ad verhlan , per tuas patentes litteras tuo figillo nuuzitas , per propriu1n nunciu1n quanto cùiùs deflùzare procures. Notez d'ailleurs que lors d'une tranflation d'un évSche â un archeY~che, ou d'un archevêche à un archevêché , & genera– lement toutes ·tes fois que le pourvu a le droit ou le privi– lege de porter le pa.llùan, cette claufe n'eft pas néce!faire : il fuffit que le pape defende au pourvu de s'immifcer avant la réception du pallùun, puifque dans la reception de Cette mar- que e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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