Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

J) 1 s s E R T A T 1 0 J{. c H A i'. I 1. 7 même , s'ils veulent voir quelque échant illon de cet art, con– fulter Gruterus, qui, à la fin d e. fes infcriptions , a rapporté les notes de T yron , l'affranchi de Cicerort , & en a fait une efpece d'alphabet. Je inc fou~ie~s c~'avoir lu en cr_;e lq~te p~r t. , qu'il y avoit dans une fameuk b1bbot heque un l 1eaun er ecnt en notes , & que. le bibliothécaire , qui ne connoiifoit rien aux ca!aél:eres de ce volume ' fino11 un titre f fil.lrcriuni. , ecrit après coup par une main étrangere , avoît mis dans fon catalogue , ite1n Pjâkeriuni in .Arabica lingud. Bien d es perfonnes hab iles d'aill.eurs pourroient fai re la n1êmc bevue. SEC 0 ND. Les l'iotaires clans les premiers ternps n'éto!,cnt que . des Clercs des par:ticuliers. 1 L eft incontefiable que les i'Iotai rcs , e ~.r~-à-d ire , ces ecriv ains en n.o t t!S , n'~toient. d' abord que des do1neJhques particu– liers , qui f~rvoient de fe cretaires à l~urs n.1a.ltres: Notarii pri– mi'r1n, dit le P. Mabillon , de rc dipu>ln. lih. 2 . cap. 22. ab epijtolis & jêcretis erant qucd liquet ex Jorrn.ulJ N ot arioruni apud CajJZo– dorzan lib. 6. Ep. 16. N o!L efl dubùan orruzre Jli.bjeélos principis J êcrcturn ; regis cni111 co11filium. jôlos decet f :ire gnz.1 1 ij/ iu1.os , ùni- t ari debutt armarùt quœ con.titLcnt 11zoru11ncnt a cartlt.arurn , ut qu.a.ndo ab ipfis aliqua ùijfruc1io qzueritur ~ tune loquantur, t otu1n autern. dij/ùnu.larc debent qua.fi nifëia1Lt j ëienus. 'I'elles font les paroles ,i.e Caffiodotè, ci tees par le favan t Bened iétin ; n1 ais cela efr encore plus evidcnt par ces P.aroles de Pline le jeune, lib. 9•. Ep. 36. Ad la.tus Notarius cu1n libro & pugillaribus. C'etoit \Hl air de grandeur qu.e plufieurs perfonnes fe donnoiènt à· Roine~d'avoir t oujours à leurs c&tés un fecreta,ire , pour former fur le champ des dep~ches qui partoient dans l'inftant, qui en avoit vu enfan ter l'idée & le ddîèin, ou bien même certains fava n.ts y . par une plCnitude de l'idée de leur crudition & de leur capaci té,. ne vouloient pas fouffrir que la moindre produéhon de leu?– cf_prit s'cchappât i & pour éviter,, l ce qu'ils croyoient une gran~ • e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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