Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

· DISSERTATIO!I. CHAP.L. ~ fant il11pri1ner avec ui1 fer fur le front des tettrcs qui n1a.rquoîcnt la qualite. de lcu:s f~u~es : Nonne iP.fz!ni caput & fapcrc~~a illa pctûtus ahrafa ! dtt C1~eron , Pro R o_./(:.. c_ 01'!. olcre. 1nali.tza1n 5' cla1nitare callùlitate1n vrderuur ! Non1u ab u1us unguthus ufque ad vertice1n jù11untan, ((i- qu.a1n con~él:urani af{~~t !w1nù~ibus taci~a corporis fiU'ura) ex jraud~ , fallacas ~ nzcndt'.cus co11jlare totus VL– detur, quiidcircà capite & .fi1.petcili~s cfl rafts~ 1ze u.llrun pilu1n 11iri. bolli haherc dica.tu r? Et Petrone di t de certai nes gens; qui, pout fo dcgui[er , vouloicnt fe faire paffcr- pour des efclaves: Hic continuo radat utrù~(que 1io1t folu1n capita , fad etia1n .fupercilù:i ; (e~uar eg~ fi·o1ues notcuu ùif·1iptione falerti, ut ":i..ica1nùti fli1J11~~:è eife pluu11..... Nort efl dzlata falLura.... Capaa cran ./itpercdù.s efe!luda1ula t o11féri pïahuùnus. I1nplevi.t ~:nolpus fro11us utrù~{que inge1Ltibus li.uerù , & 1wtu1n fagitivorzan cpigrmnm.a per totam fa– ci.un libcrali 1ntuLu duxit. C'eft à l'occafion de ces carad:eres que .Plaute appelle des efclaves ainfi marqllies , des gens de lettres ou des lettrés . L'empereur Confiantin, l. 1 I. Cod. Theod. de pœnis, abolit ce t l4fagc , & changea ces ftigmatcs fur le front, en un collier ou carcan , f~r lequel ces lettres feroient gravées. Troiftemcn1cnt , le mot notes fe prend pour de' chiffres ou des caraél:eres d'une conv~ntion particuliere & fecrete , dont autrefois on s'ecrivoit les chofes dont on voulo ir dérober la connoiffancc. Telle eil: aujourd'hui la forme des ~ettres que les Etats, dans des affaires qui doivent être fccretcs , écrivent à leurs mü'liftrc~. 'f els etoient auffi les caraéteres dont quelques foldats ufoicnt autrefois, pour écrire },curs teftaments :nilitaires. Quatrié1ncment , ce n1ot ' fi gnifie auffi les r6flcxions que les favants font fur les ouvrages d'autrui. Ces reflexions ont eté appcllees Ilotes , parce q1ue d'abord ce n'étoient que des petites · marques_, pour indique r les bons & les mauvais endroits d'un ouvrage. Selon Caffi.odore , Div. Lect. lib. 1: les Grecs fe fer– voient d'u.11 x, pour marquer les bons endroits , & d'un (j, pour marq ier les mauvais. Le" fignifioit "fti~~· utile, & l'a- 4~~>i: o : ùuai.k. Les Latins mettoien t L. L. potLr laudabiles loci : L. S. pour lau– dabilis fantentia, un 9- .grec ou une broche 1narquoient les tnau– vais endroits. On peut voir Paul Diacre fur cc fujet; mais il fatlt convenir que ces notes n'etoicn t point unifonnes , & que les favants ' qui les fai fo ient r~ir leurs livres pour leur ufage i:art iculier, en avoient plufieurs qui leur ttoient propres, qu'il !croit auffi impoHible qu'i~,utile de reclicrcher. M. Cujas avoit A ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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