Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

' $·) pout tux dê sés prop·res vètemens ; il faisait ene'ore ràece>m111oder le8 Jeurse U11 jour, car sa charité étôit univel'Selle, lin partîculier se pré• senta pour qtt'on lui àvançât urie somn1e dont il avoit besoin dans le 1noment. L'abbé Ra– hc étoit absent, et , rentré le soir à son près;. bytèré, il fut touché j üsqu' atix: larmes ) à l'i_. dée q-u'un n1alheureux avoit été refusé dans sa maison. (< Le pauvre homme, disoit-il d.ou_. >J loureusemen t \ à ses serviteurs, va croire )j qu'on l'aura rejeté par n1épris. Allez doue » sans délai lui porter èe qu'il a den1andé ,, Non- seuleme1it le charitable pasteur ne· put enfin soutenir f ant de bonnes œuvres si dispendieuses; mais il se vit n1ême co~traint de quittèr un troupeau bien-ai111é, tant les dettes contractées en sa faveur montoient à un degré considérable. 11 résigna son bénéfice, et, da~s la situation pénible où le réduisoit une eharité trop étendue, il eut recours à son on• el-é, M. de Rahec, directeur de la conipagnie des Indes. Celui-ci, touché des traits de corn..; passion, de bonté et de dévouement aux bes·oins de ses frères, qu'àvoit rnultipliés son vertueüx neveu, satisfit à une partie des dettes qu'il avoit conttactées; et, pour lui pi .. ocurer la saiisfac• e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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