Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( .2 ) daus son pays natal, ~l mérita et se concilia l'estime et la confiance de ses supérieurs, qui le non1n•èrent d'abord chanoine de la collé– giale de Saint-Guillaun1e à Saint-Brieuc; il y den1eura six ans; et de là, choisi pour ar– chidiacre et théologal de la cathédrale de Dol, il remplit avec édification cet en1ploi p~ndant quatre ans. . Le 2r janvier 1772, la paroisse d'Aaron, dans le diocèse du Mans, eut le bonheur de l'avoir pour curé. Pendant plus de dix ans qu'il gouverna cette paroisse, il se montra le fidèle i111itateur du divin ·modè]e des pas– teurs de la loi nouvelle. Le revenu de cette cure étoit alors fort considérable; il jouis– soit encore d'un _patrin1oine qui s'élevoit à deux n1ille quatre cents livres de revenu an... nuel; et cependant sei aun1ônes étaient si ahon• dantes, qu'en peu d'années il eut la tén1éraire confiance de contracter beaucoup de dettes.. C'est son cœur que l'on doit accuser ici. Tous les pauvres, et surtout les malades, étoient le continuel objet de sa $Ollicitude. Chaque jour il distribuait du pain, du vin, des inédican1ens, et des habits. Dans son e,xtrên1e con1passion poui– lès infortunés, il alloit j-usqu'à se dépouiller e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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