Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe i\ LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 43 des sentiments d'une vraie pénitence, auront concouru à cette bonne œuvre» (1). Ainsi que la plupart de ses prédécesseurs, Guillaume de Lafont eut des contestations avec les chanoines de sa cathédrale qui revendiquaient une partie de la juridiction temporelle sur le territoire de Fréjus. Après trois ans de lutte, les deux parties s'en rapportèrent à l'arbitrage de l'archevêque d'Aix, Vicedominus, qui vint à Fréjus et trancha le différend, le 22 novelnbre 1271 (2). Guillaume de Lafont tenait régulièrement ]e synode diocésain. Dans une de ces assemblées, le 20 octobre 1276, « à la demande de ses prieurs, il régla une question de dîme qui les intéressait au sujet des troupeaux étrangers qui venaient hiverner dans leurs paroisses» (2). ous ne connaissons pas l'année de la mort de cet évêque. ous savons seulement qu'il n'était plus en vie le 8 avril 1284. A cette époque en effet un débat s'étant engagé entre les Templiers et un certain Rostan Clapier, prieur de Saint-Alban de Vidauban, ce dernier se présentait COlnme ayant été pourvu de cette église par le défunt évêque Guillaume, et un nouvel évêque était installé à Fréjus. Mais nous croyons le décès de Guillaume antérieur de plusieurs années; car Bertrand, son successeur, ayant com– mencé avant le 25 mai 1281, la mort de Guillaume, fixée au 19 mars par le nécrologe, doit être reportée au moins à 1280, afin de laisser le temps nécessaire à son relnplacement (3). (1) Gallia nov. Instrum XXVI.- D. Lecouteulx. Annales de l'ordre Cartusien, ann. 1271. (2) Id. l, col. 356.- Girardin. Hist. de Fréjus, lt 204. (3) Id. l, col. 357. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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