Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

DO. jurqu'à ce que , à la follicitation de·Téné– rius , élu général en l'an 1416. le Pape Manin V. dirpenfa l'ordre de faint Domi– nique , pour tenir des pofTetlions, des ren– tes & 1omes fortes de biens : ce qui a été confirmé par le concile de Trente, qui per– met à tous les ordres de religieux d'avoir & cle pofféder des biens en commun, fauf les religieu1 de l'ordre de faint François qui fuivenr la regle à la lettre , favoir , les re– ligieux de l'Obrervance , les Capucins & les Réformés , dies les Récollets. T. IV. p. 1934.1935. i. Arrêt du P. de Paris, du 3. juin 1574· concernant la dcllirurion des vicaires géné– raux de l'ordre de faint Dominique, qui regle les pouvoirs dufüpérieur général pour le gouvernement de cet ordre en France. T. IV. p. 661. 662. 3. Arrêt du P. de Paris, du 14.aoûc 1584. qui confirme le legs fair par une mere à deux de res enfans qui écoienc religieux' l'un en l"abbaye de faine Jacques de Pro– vins , l'autre au monallere des Jacobins de la même ville. T. IV. p. 1058. 1059. 4. Arrêt du confrîl d'état, du 3. juin 1617. 1ouchanr les conditions requifes en France pour J"exécurion des commitlionsdu général de l"ordre de S. Dominique. T. IV. p. 662. 663. 5. Atrêr du P. de Paris, du 11. fé1•rier 1648. qui confirme une donation par mort faire par une fille au profit des Jacobins d"Amiens, dont le rupérieur écoit confelfeur de la donatrice. T.V. P· 377· 6. Arrêt du P. de Paris , du 12. juillet 1659. qui déclare nuls & de nul effet les legs faiis au couvent des Jacobins de Poi– tiers, par un religieux majeur de cet ordre, avant ron entrée en religion : les hériiiers a uni majeurs avoient approuvé la donation. T. IV. F· 1053. 1054. 7. Arrêt du confeil d'état , du 4. juin 1669. qui ordonne que les cro;s peres en– voyés commitîaircs apolloliques en f rance pour la réforme de l'ord1e des l'reres Prê– cheurs J rel"nnt reconnus en cette quJliîé J chacun.dans le dillriél, qui lui a éré défi– gné par le feu général dudit ordre, avec le rnêr1:ie P?u:o~r g_u'ils a voient avant ~e décès 8ud1C gencral. T. IV. p. 802. & f1uv. Autre arrêt du conreil d'état, da 9. juin 1669. qui commet un maître des requêtes 1iour re cranrporter au couvent des Freres Prêcheurs de la rue rai nt Jacques à Paris, & faire déférer les religieux dudit couvent aux ordonnances de Sa Majellé, & aux ré– glemens du commitîaire apollolique. T. IV. P.· 805. & fuiv. 4 8. Anêt du conreil d'ét~t, du 11. Cep- DO. 77 rembre 1676. qui prercrit une forme de ré– glement pour le gouvernement du grand couvent des J;,cobms de la ville de Paris & pour l"ékll:ion des fupérieurs. T. IV. p. 861. 863. . 9. Sur les Dominicains de la ville de faint Maximin, diocefe d'Aix. V. S. Maximin. fl3' 10. Le mo~allere de fainte Cathe– rine de Dijon fut établi en 1612. la fonda– trice voulut qu'on y embrarsât la regle de faint Dominique. Les religieux Dorniri· c>ins de la province de France , fous la di– reélion defquels ces religieures vivaient , négligerent de les entretenir dans leur pr:– miere ferveur : le relâchement & le défor– dre s'y inttoduifirent ; les plus ferventes re déterminerent pour lors à demander des Dominicains de la province réformée de faint Louis , erpérant que, fous leur di– reélion • la régularité pourroic re rétablir dans leur monallere. Elles prérenterenr leur fupplique au pere général, pour être tranf– férées fous la direélion des Dominicains réformés de la province de faint Louis. Elles <:obtinrent du général un décret de cranflacion ; mais qui n'eut aucune exécLl" tien par l'oppoficion qu'y forma le provin– cial des Dominicains de la province de France. Rapp. 1725. p. 141. & fuiv. · En 1718. il s'éleva une vive concellacion, entre les religieures de ce monallere qu~ cherchaient:\ re foullraire à la jurirdiélion des Dominicains de la province de France• & le provincial de cene province. Ce fut à l'occafion de I'éleélion d'une rupérieure qu'elles prirent dans le couvent de Beaune. Cene éleélinn fouffric beaucoup de con· cradill.ions de la part du provincial , & de quelques religieures fes adhérentes. La con· cella!ion fut portée au parlement de Dijon, qui rendit plufieurs arrêcs rur ce fujec. Les religieures qui tenoient pour I'éleélion , en vinrent même jurqu':\ préfenter leurre– quête à M. J" évêque de Langres , alors l'é– vêque diocéfain , pour patîer & vivre fous r. jurirdiélion , qui , avant que d'y faire droit, ordo o. na qu'elle reroit communiquée au provincial. Après bien des procédures , le 2. février 1721. il intervint un ariêc du conreil d'é· tac , par lequel Sa 1'1ajellé évoqua les con– tell.itions nées & à naitre. entre le prnvin– cial des Dominicains, la mere de la Croix, prieure , & l"évêque de LanP.res. Il y avnit dans cette affaire trois chefs ne conrefb– tions; la demande du pr0vincial en ëaffa– tion de l"ordonnance de l'évêque de Lan• gre-; ; 11 de1n:ln,1e des religieufes en recours à l• juriCdi!'tioo de l'ordinaire; & l'ap~d http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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