Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

[0<)7 PAIN BÉNIT. PAIRS DE FRANC!. PALLIUM. p PAIN BÉNIT. 1. LE feigneur patron d'une églife peut choifir tel jour de fête que bon lui femble pour préfenter feu! le pain bénit, quoiqu'il ne demeure pas dans la paroilfe , & que les paroiAiens ayenc accoutumé d'y rendre le pain bénit , chacun à leur tour. Ainfi jugé aupatlcmcntde P>ris, le 18.jan– vier 1611. li s'agilfoic de l'offrande du pain bénit dans l'églife paroiffiale d'Olinville & Dame· Marie. T. 111.p. 1307. T. XII.p. 619. 610. , ~I. Sa Majetlé, par arrêt de fon confeil d etat, du 30. mars 1699. a calfé une or– donnance du lieutenant de Rai de Dourbon· nois , qui régloir que le pain bénie feroit porté à un gentilhomme devJnt un autre, contre l'ordonnance rendue· par l'évêque de Nevers , qui ordonnoit de le faire mettre fur l'autel jufqu'à ce que la contetlacion fût jugée. T. Y. p. 1671. PAIRS DE FRANCE. J. L Es pairs de France jouiffent-ils du pri– vilege de l'indult du parlement. Voyez l~dult du par/tmtnt, ~.Ill. ~!. ~'article 45. de l'édit d'avril 1695. maintient les pairs eccléfiatliques dans le ra~g qui feue a été donné jufqu'à préfentau– pres de la perfonne du Roi, dans le con· fi:il , & dans les paclemens. T. YI. p. 41. ~ Q: 1Q p A I X. s Ur le baifer de la frandt. paix. Voyez Of- ~ Q '1Q PAL LI u M .. 1:. M· l'arc~evêque d'Auch·,. dans I'aî- " femblee de 1665. au fuJet du dif- frrcnd flll li préféancc.q\l'.il eut avec M. de: Péréfixe, arch~vêque de Paris, prouve par beaucoup de ra1fons, que le Pallium n'ell' point la marque elfenticlle de l'archiépifco– pat, qu'il ne ditlingue point les rangs entre le.smétropolicains_. & ne donne la perfetlion n1 la dern1ere main à leur aurorité. Le Pal– lium, dit ce prélat, n'apparcenoit originai– rement qu'au Pape feu]. Selon plufieurs au– teurs , il a pris fon origine des Empereurs•. Il n'écoic point en ufage avant le IVe. lie– cle. Il y a fix cents ans & plus , que cou~ les évêques grecs en ufent communémenc· en cous les offices de l'ég!ife, comme d'un autre ornement. Les Papes en one accordé· i:uf~go; & l'honneur à q~elque.s évêques,. ~ l evc:que de B'amberg, a celut de Pavie ,. a .celui de Lucques; & en France, à l'é– veque du Puy. T. VIII. p. 169.jufqu'à 174.. Il. Le Pape Grégoire VII. dans une let– tre à ~'.archevêque de Rouen , fe plain1 de– ce q~ 11 ne demande pas le Pallium , lui· r<:p~efeniancque les archevêques, !rois mois– apres leur confécra1ion , font obligés fe– lon le droit , d'en faire la réquilitio; au' ~aint Siege , & lui enjoint que dans la fuite il n'o;.don,ne plus d'évêques, ni de prêires, & qu 11 n enireprenne point de confacrer des ég_lifes jufqu'i ce qu'il ait ob1enu du. faint Siege le Pallium. Le même Pape écri– vant à un évêque de Vérone qui lui avoir demandé le Pallium, déclare, qu'il ne pou– v~it lui accorde,r ~a requête , parce que les– decrers de Ces predeceffeurs Papes vouloienc: que les archevêques allalfenc en perfonne· à Rome recevoir cet honneur•. Tome Ym•. p. 169. 170. Le concile de Tours, en 1583. défend: aux archevêques l'adminillraiion de leur archevêché, avan1 que d'avoir demandé,. ou ob1en~ le P~/li~"'· T. Il. p. 148.. III. Samc GtegoirC' le Grand écrivant à.• Jean de Ravenne, qui s'a1tribuoi1 le droir. de porter le Pallium hors le fervice. divin . 1 . •r • ' u1 r~pre.enr~ qu "ucun au1re m~1ropolitain1 ne .s arrogeo11 un femblable droit ; & qu'i V do11, ou fe conformer à cet égard i la cou• t~me géné~ale , ou produire quelque pri• vilege paruculier qui l'en dif11eofe.· T. Vli. p. 887.·· . . http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence