Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

949 LIVRES & LIBRAIRES. ne peuvent les juges des lieux empêcher la publication des livres de piété & dévotion, & autres qui feront imprimés par ordre & approbation des évêques, pour l'inllruétion de leurs diocéfains. T. I.p. 841. III. Par délibération de lalTemblée de 1655. il a été réfolu qu'il ne fera accordé aucun don pour l'i•n?rellio11 des livres qui fe,ront dédits , ou dillribués i l'alfemblée, ni aux auteurs "!'iceux, exccprC:.néa11moins ceux pour l'examen dcfqutls elle pou.rroit avoir nommé des commilfaires. Défenfes aux promoteurs de pro~ofer aucune grati– fication pour ce fujer. T. VIII. pag. 1472. 1473. IV. A l'égard des livres concernant le fer· vice divin. Voyez Eglijes, §. IV. V. Par arrêt du confeil d'état, du 27. mars 1619. rendu fur les remontrances des agensdu Clergé, le Roi ordonne une fomme de trois mille livres pour retirer les matrices grecques que le Roi François I. avait fait faire en faveur des lettres & univerfités du royaume, & que Paul Ecienne avoit depuis vendues , ou engagées à b feigneurie de Geneve, pour s'en fervir à l'impreffion des Petes grecs , encrepri fe par le Clergé de France. T. 1. p. 842. & foiv. VI. Le lieur Vitré acheta, par l'ordre du Roi , à l'inventaire de M. de Brèves, les poinçons & les matrices des caraéteres ara– bes, turcs , fyriaques , perfans & armé– niens, & empêcha par-là que ces caraéteres, qui font ceux de toutes les langues des peu– ples d'Orient. ne foienc tombés entre les mains des proteftans, qui s'en feraient fer– vis pour repandrç leurs erreurs dans 1'0- • LOIX. LlJMINAIRES. 9~~ rient. L'alfemblée du Clergé , tenue e11 1655. 1656. & 1657. remercia M. le chan– celier des foins qu'il s'était donnés à ce fu– jet. T. I. p. 843. & foiv. ~ 'rltlQ'd'd ~ L 0 1 X. Voye:i SouvER.<1Ns, ~ ~ #ü LU M 1 N AIRE. C 'Etoit un u_fa~e ancien dans h. provinc_e de Dauphmo, que d>ns les lieux où 1( n'y a point de f•brique, les communautés impofoient fur elles-mêmes , pour fournir au luminaire des paroilfes. M. l'intendant• vers l'an 1746. défendit ·ces impolitions. Les décimateurs fe pourvurent au parle– ment de Grenoble , pour s'en exempter: ils furent condamnés parprovilion. MM. les agens follicirerent cette affaire au confeil. Ils y ont obtenu une déclaration, du pre– mier oé\obre 1747. qui , en même-temps qu'elle oblige les décimateurs à faire cette fourniture, leur permet de s'en libérer, mo– yennant une Comme modique de 15. ouzo. livres. Voye:r. Dlrnts, §.IV. n. III. ~ 0 ~ L U TH É RI EN S. Voyez. PAOrE1r.dN•• Oooij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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