Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

EXHU!\1ATi0N. EXPECTATIVES. EXPLOITS, &c. 744 L~ concile de Trente , feJ!. 14. cap. 19. de §. XIII. Pri11crales exemption_s ~es ref. condamne en général toutes fortes de charicr.:s , V co1111f•ul0:1s el<vees gracesexpetlatives ,même celles qui avaient Jiir ce fuja. été accordées aux cardinaux. Cene claufe, jointe à l'abrogation générale, a donAé lieu Voyez Chapitrts , §. II. de douter, fi ce décret ne comprenait pu """'":===~""~~-"'=====~ les Souverains , aulli·bien que les cardi– u....- naux: mais les Papes & la congrégation du EXHUMAT l 0 N. I. LE concile de Rheims , en 1583. dé– fend d'exhumer les co(pS des fi,\e!es, fJns la permillion exprelfe de l'évêque. T. Ill. p. 405. . . L'arrèt du confeil privé , du 16. Janv1~r 1644. entre i'évêque d'Amiens & fon ~hapt· tre, pane, qu'l l'évêque fèul ap~aruent le droit de Jonner IJ permiilion de deterrer les corps inhumés dans l'églife cathédrale, ou dans les églifes paroilliales , dépendantes du chJpitre. T. VI. p. 375. 378. 1113. II. Il a été jugé au parlement d'Aix, le 18. mai 1673. que les corps du fie~r Al~zu ,dt; },1ufeiile. & de f• femme' qui avo1ent ete enterrés d.1ns une autre églife de cette ville, que cell~ qu'jls avaient choifie, ne. feraient point deterres. T. III. p. 451. fi fazv. Ill. L'arrêt rendu au parlement de Patis , le 9. aoilt 1611. permet l'exhumation du corps J'un catholique, qui avoit été enterré :avec c"ux de la religion prétendue réfor– mée , pour le mettre en terre f~inte, dan_s ]a féµulture de fes peres en la ville de Poi– tiers. T. Ill. p. 409. IV. Par arrêt du parlement de Paris, du 5· mars 1615. il fut jugé que le fuccelfeur du fondJteur d'une églife étant de la religion précend•1e réformée, ne pouvait être enter– ré dans le chœur de ladite églife, & fut la fentence du juge du Mans , qui avait or– donné que le corps ferait déterré, confir– mée. Tome XII. p. 449· 450. Voyez Pro- 1ej/ans, §. VI. E X I L. Voyez BÀNNrssEMENT, ~ >Mt! Q bbb' ~ E X P E C T A T 1 V E S. J. LE concile de Balle, dont le décret ell inféré dans la pragmatique, abolit les gtaces expeflarives , ou nominations que les Papes avaient coutume d'accorder Le concordat contient un femblabledécret'. T. X.p.24. 25.30. 31.98. concile ont déclaré le contraire en faveur des Empereurs d'Allemagne , en leur con– fervant le droit de préfenter à un bénéfice de chaque collateur de leur dépendance. T. VI. p. 98 r. 981. 983. II. Les expetlatives ne peuvent être don– nées qu'à des clercs tonfurés. T. XI. pag. 1379. IJ80. III. <,.?uanr aux différentes expeétatives des gradués , des indultaires, des brevetai– res de ferment de fidélité , de joyeux avéne– ment. &c. Vvyc{ ces mots. IV. Sur la forme des Jlrovifions données aux expeétans. V. Provifiorzs, §. 1. §. W. EXP LO 1 T S. 1. L'Anêt du confeil d'état, du 30. oc· tobre 1670. décharge du droit de contrôle les explc.its qui feront faits à lare– quête des promoteurs des officialités du foyaume, avec défenfes aux receveurs du domaine , de leur donner aucun trouble. T. VII. p. 873. II. Aucun exploit, ou allignation, ne peut être donné un jour de fête , ou de di– manche. Voyez Fitts, §. 1. n. X. ~ ~ EXTRÊME-ONCTION. I. LE Pape Eugene IV. dans fon Mcret aux Arméniens , & le concile de Trente , fejf. 14. expliquent la doétrine de J'églife, fur le facrement de l'extrême· one· tion. T. V.p. 391. élfaiv. II. Les conciles de Rheims, en 1583. de Bordeaux de la même année, & autres, or– donnent aux curés d'•venir leurs paroitliens qu'ils n'attendent point à l'exrrêmité, pour procurer à leurs malades ce facrement. T. V.r. 396. 397· 399· 400. III. Le concile d'Aix, en 1585. ve~t que le minilhe de ce focrement s'alfoc!e autant de prêtres , ou de clercs en furphs qu'il pourra en avoir. S'il ne reut en trou· ver plufieurs , qu'au moins i ait un clerc. T.V. p. 398. . http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence