Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

1 8 7; Des foné1lons des Syndics gln/raux du Clergé. ,} ~ 74- Vivier, abbé de S. Laur 7 nt dans le d}o- le~rs fon~1~oJ1S Jes fyndics gén.ér ,aux qui cere d'Auxerre, chanceher B: chanQ1r~e avaient été créés dans l)alfemblée de de 'l'églife de Paris; & M. Nicolas Grt- Poi(fy, & ceux qui f!-lrént créés 'dep~i.s ~ veau, doyen & ~hanoine d'Amiens, ~ nonobftant l' oppofition qpe monfeignellr ch~noine de la Samte-Chlpelle de P~rJs. révêque de Mt;aux vou111t faire à leJlr Mais parce que deux fyndics ne fu~fo.lent continuation le 16.,qu mois de décembfc pas pour fatisf:'IÏre à toutes les obbgatlons 15 6 7' il prétendoit qu)il n'étoit pas né– de cene chJrge, on commit av.ec eux Ivi. celfaire que le CJergé eût. [es fyndics, R ' p' h bb' de "1orellles dans nt en ,cour, ni à Paris) pa,rce, que ,les ene mc on a e 1." , le diocefe de Maillezais) & archidiacre prélats qui sly ·trouv:eroient ,pourrQi,ent de Luçon; M. Martin Rouffeau, archi- fuffifamment pourvoir a,llX ~ffaire~ qui 5'y diacre de Puifai dans l'églife d'Auxerre; préCenterQient pour le Clergé. M. Pierre 1vlariau , chanoine de Paris; & ~1. Jacques Quelljer , chanoi~e & of: ficiai de Paris. On nla point rem:uque dans ce procès-verbal de quelle m3.niere & par quelle autorité ces quatre derniers furent créés. Le Roi Charles IX. donna un édit au mois de février 156:3' peur le rach3rt des biens d'églife qui avaient été .vendus & aliénés, en vertu d'un autre édit publié au mois de mai de la même année. (En 1, 1" • '!J A ce temps- a, annee commençoIt a a- ques. ) L'exécution de cet édit multiplia beaucoup les affaires du Clergé; c'eH ce qui oblig~a d'augmenter le hombre des fyndies généraux. Ces fix fyndics devoient réfider à Pa– ris; c'en la qualité qu'on leur donne dans le procès-verbal de raffemblée de 1567. dans le même procès-verbal, M. Char– les Aillibouil y eH qualifié de fyndic gé– nérar, commis par le Clergé à la fuite de ]a cour. Nous nlavons rien qui faffe connoÎtre fi le Clergé avoit des fyndics généraux avant l'a{fembiée de PoitTy , convoquée en 1561. c'eH le fondement qu'on a de dire qu'ils y ont commencé. ~1. de Taix, qui vivait en ce temps-là, & qui a eu beaucoup de part aux affaires du Clergé, comme 11 paroÎt par les mémoires qu'il a ]~lfé , écrit que les fyndics généraux fu– nlnt créés après le contrat de Poiff'y.J paffé entre le Roi & le Clergé le 21. oc– tobre 1561. Il Y a dans les remontrances, que les fyndics généraux envoverent à ratTemblée de Melun, que meffi'eurs du Vivier & Griveau furent créés fyndics du Clergé 1 , ,.) pour entreteneriient & executlon du con- tr.at de Po;{fy , & que le nombre des fyn– ~l,CS. fut augmenté polIr l'exécution de 1 edIt des rachats. L'affcmblée de IJ 6 ï. conferva dans .. ,; 1 1. Des fonaions des fyndics générau~ du Clergé. A Fin d'expliquer le pouvoir qui a é,té .YA.. donné aux fyndics généraux, il faut diilinguer trois temps différens. 1 0 • Lorfqu'ils furent créés après le contrat dePoiffy. 2°. Après les lettres patentes du Roi Charles IX. du 14, août 1 )64. ,Q. Après les lettres patentes du 1 f. oc.. tobre 1 )67. & le contrat que le Clerg~ paffa avec le Roi le 22. novembre 1f676 Nous nlavons pointla création des [yn– dics, & aucun auteur de ce temps-là n'a, remarqué exaétement le pouvoir qu'on leur donna, ni de quelles fonétions ils étoient ch:ugés : il y a dans le prQcès-ver– bal de l'affemblée de 1 f67.quel'alfemblée de PoilTy créa deux fyndics généraux, M. Antoine du Vivier, & M. Nicolas GriveJu ; mais on -n'y a point remarqué quelles étoient leurs obligations. Nous nlavons rien de plus exprès que ce qui eH rapporté dans les remontnnces que les fyndics généraux préfenterellt à. l'alTemb!ée de Melun: voici ce qu'ils en difent. Auparavant leur établiffiment , le comrat de PoiJ!y étoit déjà paJfé, ce prcmÏtr fi grand coup étoit frappé, pourquoi il eft ù17poffihle de les charger aucunement de r en– vie d)icelui. Pour l'entretenement- 6' exécu– tion de ce contrat, ( rehus jam affeélis. ) l)eux furent premiéretnent éta~lis fyn– dics; favoir en, M. Antoine du Vivier, chanoine & chancelier de l'églife de Pa– ris, & ·M. Nicolas Griveau ) chanoine de la Sainte-Chapelle du palais ~ Paris. La premiere vente du bien d'égliCe. pour cent mille écus de rente, fut faite en e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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