Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

- I 5 l 5 Du Culte di:i·in. · T t_r. Ill. PART. III. 1 s I(: frairies,qui dans Jes proce!Ii ons vouloient l f'l I Îf i· & I marcher entre e L erge 1ccu lt:r re- gu!ier, & parmi eux n'étaient point d'ac– cord de leur rang, elles furent réglées par des ordonnances de feu monfei– gneur l' é,·êque de Tarbes , qui leur fit défenf"es de fe mêler parmi les eccléfiaf- -tiques, & régla les rangs qu'ils devaient tenir. Quelques particuliers en ayant ap– péllé comme d'abus au parlement de Touloufe, & obtenu des défenfes d' exé– cuter lefdites ordonnances, nous ayant paru de conféquence que les compa– gnies fupérieures entrepriffent de con– noître de la marche des proceffions, & de r ordre du fervice divin, nous préfen– tâmes requête au confeil en notre nom , fur laquelle il fut dit, que fans s'arrê– ter à l'arrêt du parlement de Touloufe, les ordonnances de monfeigneur l'évê– que de Tarbes & de fes grands vicaires feroient extcutées. On n'a point rapporté la date des ordon– nances de M. t évéque de T ar6es , ni de l'arrêt du parlement de Touloufe, ni de celui du confeil qui en a ordonné la cajfa– tion. Il eft fait mention de cette affaire dans le procès-verbal de l'affemblée générale du Clergé, convoquée en 16 75. dans la Jéance du 26. août de relevée, page 250. Voici ce qu'on en rapporte. ( Monfeigneur l'archevêque d'Auch a dit, qu'il y avoit eu depuis plujieurs années contcflation dans la ville de Tarbes au fa– jet du rang que doivent tenir aux procef– jions les prieurs de plujieurs confrairies qui font établies dans ladite ville , que feu monfeigneur l'évêque de Tarbes les avoit réglées, mais que depuis fa mort elles re– commencent de nouveau avec beaucoup de fcanda/e, & que les vicaires généraux du fiege vacant , demandent t intervention de la compagnie pour les faire régler au confeil. Il a été ordonné à mejfleurs les agens de pourfaivre un arrêt qui défende de rien innover à ce qui a été réglé far ce fajet , & qui ordonne que les chofes demeureront en /'état où elles étoient avant la mort de mon– dit feigneur l'évêque de Tarhes~ jufqu'à 'e que le Jiege [oit rempli. ) V. Extrait du recueil des arrêts du par– lement de Paris, pris des mémoi– res de M. Bardet, avocat au mê– me parlement, tome 2. livre 8. chapitre f. page 502. de l'éditi.011. de Paris en I tf f) o. Evêques peuvent juger en perfonne par pro– vifion.) la préféance entre des curés dans les procej/ions générales. D Ifférend s'étant mu entre les curés de la ville d'Amiens touchant l'or– dre, rang & préféance qu'ils doivent te– nir & garder aux proceffions générales & autres affemblées publiques, M. l'é– vêque d'Amiens , pour y donner plus promptement ordre, les manda tous & les fit aller en fon hôtel épifcopal; & B fur une requête préfentée par fon promoteur, ordonna que par maniere de provifion, lefdits curés tiendroient les mêmes places, rang & ordre qu'ils avaient fait & gardé lors de fon entrée dans la ville d'Amiens après fa promo– tion à r épifcopat. Quelques-uns des curés en interjetterent appel comme d'abus. Pour eux M. Bataille dit, que tout ainfi que les feigneurs haut-juiH– ciers , quoiqu'ils ayent toute jutlice, ne peuvent néanmoins l'exercer eux– mêmes, & font obligés de commettre, prépofer & inilituer des juges & autres officiers pour rendre la jufiice aux fujets du Roi ; de même quoique meffieurs les évêques ayent leur jurifdittion eccléfiaf– tique, néanmoins ils n'ont pas le pou.. voir & la liberté de l'exercer en per– fonne, mais font obligés d'y commettre & infiituer des officiaux , des promo– teurs & autres officiers. Ainfi en la. forme , l'appel en i:idubitable; au p~in­ cipal les appellans etant les plus anciens curés, le premier rang & la préféance leur en due' non feulement fuiva~t la difpofition du droit, mais auffi fmvant les ftatuts particuliers de la communauté de~ curés de la ville d'Amiens; le temps & r ordre de r érettion des cures' ne pouvant plus être decouvert '& prouvé à caure du trop long intervalle ' il faut nécelfairement s'arrêter à r ordre & au temps des provifions & inilallatio~ d~ chaque curé : cela s'efl te>Ujours .pratique e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

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