Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- 41 - fois la capitale de la JJfattritanie Sitifienne. Elle était reliée à Lambessa, à Cirta, à toutes les grandes villes, par de magnifiques voies de communication dont on rencontre encore des traces. Sétif, élevé à 1100 mètres au - dessus du niveau de lamer, domine une plaine immense d'une incom– parable fertilité. Des eaux abondantes descendent des montagnes du Guergourg et du Mégris , où fu– rent pris les lions splendides qui servirent jadis au triomphe de Bélisaire. Le développement remar– quable qu'avait acquis Sitifis était dû à la riehesse de son sol. Dans toute la vallée qui s'étend au sud jusqu'à l'Atlas, elle créa des établissements considé– rables que les invasions successives des Vandales et des Arabes ruinèrent. Lorsque les Français vinrent pour la première fois à Sétif, ils y trouvèrent une garnison turque de n à 600 hommes enfermée dans deux vieilles tours romaines qui subsistent encore. Ces troupes firent leur soumission et se joignirent même aux nôtres. On établit auprès des tours romaines des magasins de vivres et, quelques années plus tard, eette posi– tion ayant été reconnue indispensable pour le ravi- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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