Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- 27- autre un spahis accroupi au pied d'une colonnette se levait et, se drapant dans son burnous rouge, nous saluait silencieusement. Nous arrivâmes à une petite rotonde où des coussins étaient rangés aux pieds des murs. Un faible jet d'eau murmurait seul dans le silence du jardin. Nous le voyions, au clair de la lune, scintiller à travers les larges feuilles des aloès. J'ignore si le général voulut nous impl'essionner par la vue de toutes ces choses, ou s'il est dans les usa– ges de recevoir , en Algérie, avec cette étrangeté tout orientale .M. Périgot se fit attendre quelques instants; puis nous l'entendîmes s'approcher gravement dans une galerie sombre, suivi de quelques serviteurs arabes. Il fut charmant pour nous. Il nous dit combien il était heureux de compter dans sa division des trou– pes jeunes, pleines d'ardeur, et jalouses d'acquérir en Algérie la réputation que nos vieilles armées s'y sont faites. III. Vers dix heures du soir un punch gigantesque ful offert aux officiers de la mobile par les o fil ci ers de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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