Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- 12- La f ri eompagnie fut le même jour envoyée aux Martigues, la 2 me et la 5 me à La Ciotat. On craignait dans ces deux petites villes lles mou~ vements insurrectionnels parmi les ouvriers des ports. Jamais garnisons ne furent aussi agréables pour des troupes que Martigues et La Ciotat. Les mobiles furent fêtés, choyés. Les principales familles se dis– putaient le plaisir de les inviter à dîner: c'était une hospitalité toute écossaise; aussi conserveront-ils de ces charmants pays un ineffaçable souvenir. VII. Il va sans clire que lorsque nous fûmes à Marseille on ne parla jamais de flibustiers prussiens. Tant de dérangement ne nous avait été occasionné que par la susceptibilité du conseil municipal improvisé cl'Aix. C'était à l'occasion d'un drapeau. Sur l'initiative de Mgr l'Archevêquê d'Aix , les mères des mobiles avaient eu l'heureuse attention d'offrir à leurs enfants un drapeau brodé de leurs http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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